Le président du Comité olympique algérien (COA), Mustapha Berraf, s'est exprimé hier lors de son passage au forum du journal Echibek sur la récente décision de reporter l'assemblée générale ordinaire de l'instance qu'il dirige, prévue initialement pour le 4 décembre prochain, à une date ultérieure. Il dira que cette option, prise en toute souveraineté et avec le quitus des membres du bureau exécutif, a été choisie par souci de sagesse et de responsabilité et sans la moindre «interférence». Se voulant plus explicite, il a ajouté que s'il avait opté auparavant pour le 4 décembre, c'est-à-dire avant la tenue des AG électives des fédérations sportives, c'est en raison de la volonté du bureau exécutif de ne présenter le bilan du mandat qui vient de se terminer qu'aux membres qui l'ont élu. Selon lui, les nouvelles personnes qui vont être élues aux différentes fédérations, des «élus–désignés», indique-t-il, n'ont pas accompagné le COA durant le mandat précédent et ne peuvent donc juger comme il se doit ce qui a été fait. M. Berraf a signalé que le problème est lié au décret 405–05 qui interdit aux présidents de fédération et aux membres des bureaux fédéraux de ne plus se représenter aux élections pour un second mandat. «On ne peut pas renvoyer tout le monde», a-t-il ajouté. Pour lui, si quelqu'un a failli à sa mission, il y a des moyens de contrôle adéquats. Concernant l'argument qu'il avait présenté au Comité international olympique afin de justifier sa décision d'avancer l'AG, à savoir l'élection présidentielle qui aura lieu au mois d'avril de l'année 2009, il a indiqué que s'il avait évoqué l'épineuse question de l'autonomie des fédérations «remise en cause» par le décret 405-05, il aurait créé des problèmes à l'Algérie. M. Berraf a saisi cette occasion pour demander, encore une fois, son amendement notamment en ce qui est des articles faisant référence à la limitation du nombre de mandats (un seul) et au nombre d'experts désignés par le MJS (30%). A. A.