Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Mohamed Charfi, a affirmé, hier à Alger, que l'information judiciaire dans l'affaire Sonatrach 2 se poursuivait à un rythme «satisfaisant» et qu'elle avait «des prolongements à l'étranger». Le ministre a indiqué dans une déclaration à la presse en marge d'une visite effectuée dans plusieurs structures judiciaires qu'il était impossible de déterminer la durée de l'information judiciaire dans cette affaire car «elle ne concerne pas les seules investigations effectuées en Algérie mais elle se prolonge à l'étranger et se déroule en collaboration avec des juridictions étrangères». Mais «l'instruction se déroule à un rythme satisfaisant en dépit de difficultés objectives liées à la réponse aux commissions rogatoires internationales adressées à certains pays», car l'enquête englobe plusieurs pays dira-t-il, ajoutant qu'il informera l'opinion publique en «toute transparence» des résultats de l'enquête sur cette affaire, les investigations terminées. Tout en reconnaissant les personnalités impliquées dans cette affaire lui conféraient un aspect sensible, M. Charfi affirmera que la justice ne privilégie pas une affaire au détriment d'une autre. Il s'est en outre engagé devant les journalistes à leur communiquer les résultats des ces instructions «au moment opportun» et «durant le procès» qui aura bien lieu, a-t-il affirmé.