L'établissement hospitalier universitaire "1er novembre 1954" d'Oran sera le deuxième établissement de santé à l'échelle nationale, à recourir à la biologie moléculaire dans le diagnostic précoce et le suivi de la leucémie myéloïde chronique (LMC), a-t-on appris de sources hospitalières Après l'hôpital "Hassani Isaad" de Béni-Messous d'Alger, premier établissement à adopter cette technique appelée "Tasmax", l'EHU d'Oran effectuera ces éléments de pronostics vitaux pour un bon traitement et un meilleur suivi du malade conformément aux critères internationaux, ajoute-t-on de même source. La Biologie moléculaire constitue un outil indispensable au diagnostic et au suivi biologique des LMC. Ce projet entre dans le cadre d'un partenariat conclu entre le laboratoire suisse "Novartis" et le ministère de la santé, de la population et de la Réforme hospitalière portant sur l'introduction de nouvelles techniques thérapeutiques pour la prise en charge de la leucémie myéloïde chronique dans les grands hôpitaux du pays. Cette opération permettra aux nombreux malades atteints de ce type de cancer d'effectuer leurs examens en Algérie, leur évitant ainsi de longs et coûteux déplacements à l'étranger. La leucémie myéloïde chronique (LMC) est un cancer du sang et de la moelle osseuse. Chaque année, 250 nouveaux cas sont enregistrés à l'échelle nationale. Ce type de cancer survient principalement après la cinquantaine.