La 46e édition de la Foire internationale d'Alger (FIA 2013) se déroulera du 29 mai au 03 juin 2013 au Palais des expositions d'Alger sous le signe du «renouveau économique». Il s'agit d'une manifestation économique de grande envergure, d'autant que l'Algérie s'est tracée l'objectif de relancer son économie via notamment la promotion des secteurs hors hydrocarbures. Pour atteindre cet objectif, l'entreprise nationale devra miser davantage sur la coopération avec des investisseurs étrangers, selon les dernières orientations du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui a souligné jeudi à Alger lors d'une réunion avec les responsables des entreprises économiques publiques : «Si l'Algérie ne profite pas de la crise économique pour remettre sur pied son secteur industriel, tous ses efforts de développement seront vains.» Ainsi, lors de la 46e édition de la FIA, l'occasion sera donnée aux 409 entreprises nationales de conclure des affaires B2B avec leurs homologues étrangères au nombre de 539. Ces firmes internationales représentent 25 pays dont huit (8) d'Europe, six (6) arabes, cinq (5) des Amériques, quatre (4) d'Asie et trois (3) pays d'Afrique. Selon M. Mouloud Slimani, directeur de la promotion et de la coopération, l'Europe sera représentée notamment par la Turquie,l'Allemagne, la France, la Pologne, le Portugal, la Grande-Bretagne, la République tchèque et l'Autriche. La Chine, le Vietnam, la Malaisie et l'Indonésie représenteront l'Asie à ce rendez-vous économique international qui se déroulera sur une superficie totale de 46 331 m2. A ces pays asiatiques s'ajoutent l'Egypte, invitée d'honneur de la précédente édition, l'Irak, la Jordanie, la Tunisie, la Palestine et le Koweït. Les Amériques seront, quant à elles, représentées par l'Argentine, le Brésil, Cuba, le Pérou et les Etats-Unis d'Amérique. Le continent africain participera avec trois pays à savoir le Cameroun, invité d'honneur de cette 46e édition, le Sénégal et le Soudan. Seront également représentées par des participationsindividuelles, des firmes étrangères venant de l'Espagne, l'Italie, le Pakistan, le Canada, l'Inde et les Emirats arabes unis. Par secteur d'activité, M. Slimani a précisé au cours d'une conférence de presse que les industries mécaniques représentent 25% du total de l'exposition étrangère, suivies des services multisectoriels avec 20%. Pour ce qui est de l'exposition nationale, elle est dominée à hauteur de 31% par l'aspect «partenariat», à 10,04% par l'Energie, la Chimie et la pétrochimie, 9,56% par les industries agroalimentaires, 9,33% par les services et 8,45% par les industries manufacturières. Les matinées professionnelles prévues tout au long de la FIA seront réservées aux hommes d'affaires et autres visiteurs professionnels. Ces matinées devront, selon le directeur de la promotion et de la coopération à la Safex, permettre aux 50 000 visiteurs professionnels de nouer des relations d'affaires qui pourront aboutir à terme à des partenariats «mutuellement bénéfiques». Pour rappel, la précédente édition de la FIA a drainé plus de 200 000 visiteurs dont 15% professionnels et a vu la participation de près d'un millier de participants dont 620 exposants étrangers et 370 nationaux. B. A.
Le Cameroun veut instaurer un véritable partenariat avec l'Algérie «Les échanges commerciaux entre l'Algérie et la République du Cameroun sont en deçà des attentes», juge l'ambassadeur du Cameroun en Algérie, M. Claude Joseph Mbafou, émettant ainsi le souhait de voir les relations économiques algéro-camerounaises se renforcer davantage. «Le Cameroun, à travers sa participation à la 46e FIA souhaite développer les échanges économiques et commerciaux avec l'Algérie et espère instaurer un véritable partenariat mutuellement bénéfique dans l'intérêt des économies des deux pays», a-t-il indiqué, hier à Alger, au cours d'une conférence de presse. Il a ainsi invité l'Algérie à renégocier l'accord commercial signé en 1967 et ratifié en 1974 en vue d'«impulser une nouvelle dynamique de coopération» entre les deux pays, annonçant la conclusion prochaine d'un important accord d'achat de gaz butane entre la compagnie nationale des hydrocarbures «Sonatrach» et la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures du Cameroun. A titre d'information, l'Algérie exporte vers le Cameroun les biscuits, les dattes et les huiles. Les machines industrielles, les produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques, les appareils électriques et le vin de raisins frais figurent aussi parmi les produis algériens exportés vers le Cameroun. En revanche, l'Algérie importe du Cameroun, les haricots rouges et mouchetés, le café Arabica, Robusta, le cacao en poudre et en grain, le bois et l'essence. D'autres produits camerounais se vendent également en Algérie à savoir l'aluminium et l'or. B. A.
Zone africaine de libre échange : la feuille de route établie Le secrétaire général du ministère du Commerce, Aïssa Zelmati, a annoncé hier à Alger, qu'une feuille de route a été établie pour mettre en place une zone africaine de libre échange (Zale), en 2017. La mise en place de la dite zone permettra d'intensifier les échanges entre les pays du continent et promouvoir ainsi l'économie et le commerce africains. «Les échanges commerciaux entre pays africains ne sont pas importants et avoisinent difficilement le taux de 10%, d'où la nécessité d'aller vers une intégration régionale dans le contexte d'une économie globalisée», avaient souligné les participants au sommet de l'Union africaine (UA) tenu les 15 et 16 juillet 2012 dans la capitale éthiopienne. Le renforcement de la coopération entre les groupements sous-régionaux, la mise en place d'infrastructures de communication et la facilitation de la libre circulation des personnes sont autant de facteurs devant faciliter l'intégration continentale, selon les mêmes participants qui insistaient cependant sur la paix et la sécurité en Afrique. B. A.