Près de 600 entreprises étrangères représentant 26 pays prendront part à la 46ème édition de la Foire internationale d'Alger (FIA), prévue du 29 mai au 3 juin prochains au Palais des Expositions, a annoncé mardi un responsable de la Safex. Cette importante manifestation économique, placée sous le signe du "renouveau économique", se déroulera sur "une superficie totale de 46.331 m2 pour accueillir huit (8) pays d'Europe, six (6) pays arabes, cinq (5) pays des Amériques, quatre (4) d'Asie et trois (3) pays d'Afrique", a indiqué M. Mouloud Slimani, directeur de la promotion et de la coopération à la Safex au cours d'une conférence de presse. Le Cameroun, invité d'honneur de cette 46 ème édition, participera avec 51 exposants activant notamment dans l'industrie du textile, l'énergie, l'agro-alimentaire, le bâtiment et travaux publics, le bois et ses dérivés ainsi que dans l'artisanat. En plus du Cameroun, le Sénégal et le Soudan seront également présents à ce rendez-vous incontournable pour les entreprises qui veulent découvrir le marché algérien et mieux appréhender son potentiel et rencontrer des partenaires. L'Europe sera, quant à elle, représentée notamment par la Turquie, l'Allemagne, la France, la Pologne, le Portugal, la Grande Bretagne, la République tchèque et l'Autriche. L'Egypte, invitée d'honneur de la précédente édition, l'Irak, la Jordanie, la Tunisie, la Palestine et le Koweït sont les seuls pays arabes à prendre part à ce rendez-vous économique international. Pour l'Asie, ce sont les entreprises chinoises, vietnamiennes, indonésiennes et malaisiennes qui représenteront leurs pays respectifs, alors que les Amériques seront représentées par l'Argentine, le Brésil, Cuba, le Pérou et les Etats-Unis d'Amérique. Des participations individuelles de firmes étrangères, 31 au total, d'Espagne, d'Italie, du Pakistan, du Canada, de l'Inde, du Liban, du Maroc, d'Iran et des Emirats arabes unis seront enregistrées lors de cette 46 ème édition de la FIA, a fait remarquer M. Slimani. La baisse relative du nombre de pays étrangers participant à la 46 ème FIA, 26 contre 28 en 2012, "s'explique par le succès croissant des salons spécialisés", a estimé M. Slimani. Hausse de 10% de la participation nationale S'agissant de la participation nationale à la FIA, 409 entreprises y prendront part contre 370 entreprises en 2012, soit une hausse de 10%. "La FIA étant le reflet de l'image de l'économie nationale, sur l'ensemble des entreprises participantes, plus de 10% activent dans le secteur de l'énergie, chimie, pétrochimie et 9,5% dans le secteur agro-alimentaire et 8,45% dans le secteur des industries manufacturières", a-t-il souligné. Selon ce responsable, 31% des entreprises exposant sous pavillon national sont des entreprises gérées en partenariat avec des firmes étrangères. "Nos entreprises et leurs partenaires étrangers semblent avoir saisi le sens et la portée de la stratégie nationale basée sur la recherche systématique d'un partenariat mutuellement bénéfique avec nos partenaires étrangers", a-t-il encore ajouté. L'analyse de la participation étrangère à cette édition montre que "cette dernière répond de plus en plus à l'exigence de la promotion du partenariat économique industriel", a relevé, pour sa part, M. Aissa Zelmati, secrétaire général au ministère du Commerce. La présence des firmes étrangères à la FIA, a-t-il poursuivi, permettra aux entreprises algériennes d'avoir le plus grand choix pour une offre diversifiée et concurrentielle et la concrétisation de nouveaux partenariats. M. Zelmati a annoncé par ailleurs la mise en place en 2017 d'une zone africaine de libre échange (ZALE), affirmant qu'une feuille de route a été établie pour réaliser cet objectif. L'ambassadeur du Cameroun en Algérie a affirmé que son pays, à travers cette participation, "souhaite développer les échanges économiques et commerciaux avec l'Algérie et espère instaurer un véritable partenariat mutuellement bénéfique dans l'intérêt des économies des deux pays". Il a, ainsi, invité l'Algérie à renégocier l'accord commercial signé en 1967 et ratifié en 1974 en vue d' "impulser une nouvelle dynamique de coopération" entre les deux pays, annonçant la conclusion prochaine d'un important accord d'achat de gaz butane avec la compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach.