Contrairement au premier jour de l'examen, les candidates et les candidats au baccalauréat ont quitté, en ce deuxième jour, les centres d'examen abasourdis par l'épreuve de mathématiques, notamment pour ceux de la filière scientifique. Le choix offert entre deux sujets n'a pas beaucoup aidé les jeunes candidats qui ont qualifié le premier sujet d'infernal, alors que le second était «long et plein de calculs». A Tizi Ouzou, les candidats interrogés n'ont pas trouvé trop de difficultés à faire les exercices traitant des nombres complexes et des suites, mais l'équation à résoudre était «trop longue et comportait trop de calculs au point où certains candidats n'ont pas pu finir à temps». Devant un centre d'examen, plusieurs filles pleuraient sur les épaules de leurs copines ou dans les bras de leurs parents. L'une d'elles sanglotait au téléphone. «C'était dur !», disait-elle à son interlocuteur en poursuivant ses pleurs. Les autres candidates et candidats palabraient devant l'établissement et exprimaient leur crainte de rater leur passage à l'université. «N'oublie pas que les mathématiques sont considérées comme une matière essentielle et ça risque de se répercuter gravement sur la moyenne générale», lançait une candidate à l'un de ses camarades. Les candidats n'étaient pas aussi décontractés et sereins que lors de la première journée de cet examen, avec les épreuves d'arabe et des sciences islamiques. Hier, les mathématiques ont vite modéré l'ardeur visible chez les candidats lors du premier jour de l'examen, en attendant l'épreuve d'anglais prévue dans l'après-midi. En attendant aussi les autres épreuves qui attendent les candidates et les candidats d'ici jeudi. Toute une épreuve ! M. B.