Au troisième jour des épreuves du baccalauréat, les candidats quelque peu rassérénés et tranquillisés du fait de la relative facilité des sujets proposés les 2 premiers jours, ont entamé les sujets de cette matinée avec beaucoup d'appréhension. Il faut dire que les matières proposées, toutes filières confondues, sont essentielles et chaque candidat devra plancher dessus et faire appel à toutes ses connaissances pour pouvoir s'en sortir. A titre d'exemple, pour la filière sciences expérimentales, les sujets proposés (sciences) sont jugés difficiles par certains, abordables par d'autres. «Pour le premier sujet, on peut plus ou moins travailler et répondre mais pour le second, c'est très difficile», nous dit Sabri un jeune candidat scolarisé, à la sortie du centre d'examen au lycée 18-Février de Sidi Amar, «je ne suis pas vraiment content de mon travail mais j'espère malgré tout avoir la moyenne, c'est une matière essentielle dont le coefficient est élevé et donc déterminante pour la suite de l'examen». Pour un autre, les sujets sont abordables pour qui a suivi avec attention les cours durant l'année et pour ceux qui ont vraiment révisé : «Je trouve que ce sont des questions qui relèvent du niveau, moi j'ai bien travaillé et je suis sûr de décrocher une bonne note», nous dit-il. Au centre d'examen Mustapha Benboulaïd, centre réservé aux candidats libres, filière lettres et philosophie, les avis sont partagés. Certains rapportent que les sujets sont abordables pour celui qui sait comment traiter les questions. «C'est une question de concentration et de mise en application des connaissances pour traiter les sujets. Moi, j'ai répondu au premier sujet proposé qui a trait à l'habitude et la volonté. Un sujet que je maîtrise bien puisque je l'ai révisé à plusieurs reprises. La philosophie pour les littéraires est une matière essentielle au baccalauréat, celui qui arrive à avoir plus de la moyenne est à l'abri et peut facilement continuer», nous a rapporté Salim, un candidat qui dépasse la trentaine. Une candidate, âgée de 40 ans, candidate libre qui passe son bac pour la troisième fois mais ne se décourage pas pour autant, nous dira : «Je n'ai pas suivi un cursus normal, j'ai arrêté en 6e mais j'ai poursuivi par correspondance, je ne désespère pas, au contraire, je continuerai à passer mon bac jusqu'à ce que je puisse le décrocher. J'ai trouvé que les sujets de philosophie sont très difficiles, j'ai un peu travaillé, il reste les autres matières dans lesquelles je pourrai me rattraper si jamais je n'ai pas la moyenne en philo.» Dans l'après-midi, les candidats auront à plancher sur l'épreuve de langue française que certains jugent déjà comme étant abordable puisque disposant d'un bagage linguistique leur permettant de l'affronter. Ce troisième jour d'examen qualifié d'essentiel par les candidats est, selon certains, déterminant pour la réussite au baccalauréat. M. R.