Entre 60 et 70% des adolescents souffrent de l'acné, a affirmé jeudi dernier le chef du service dermatologie à l'hôpital militaire de Aïn Naadja, le Pr. Assia Djirida. Cette affection de la peau, appelée aussi acné juvénile, touche davantage la peau brune, a indiqué le Pr. Djirida, lors des 3es Journées d'étude sur les maladies dermiques organisées à l'Ecole nationale de la santé militaire. Cette affection, caractérisée par l'éruption notamment de boutons rouges, apparaît plus fréquemment chez les adolescents des deux sexes dès l'âge de 14 ans et les femmes entre 35 et 40 ans. Les personnes atteintes, a-t-elle dit, présentent toutes une peau grasse (excès de sébum) qui provoque l'obstruction des pores de la peau et génère des boutons pouvant laisser des cicatrices à long terme. La dermatologue appelle les personnes présentant de l'acné à ne pas s'exposer au soleil car pouvant donne lieu à des complications embarrassantes du fait de l'aspect inesthétique de l'affection. D'autre part, le Pr. Hakim Hamadi, du même service, a précisé que l'acné peut évoluer en une maladie chronique d'où la nécessité d'une bonne prise en charge. Il a insisté à ce propos, sur le respect scrupuleux du traitement, soulignant la disponibilité de tous types de médicaments prescrits en pareil cas. Par ailleurs, le président de la Société algérienne de médecine esthétique, le Dr. Mohamed Ghanem, a appelé à une prise en charge précoce de l'affection, rappelant que les différents traitements donnaient des résultats satisfaisants. Concernant les cas plus compliqués, il est fait appel à des traitements intensifs pour éviter les cicatrices d'acné. APS