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Plus de deux mois de tourmente
De la crise des subprimes à la crise économique
Publié dans La Tribune le 01 - 12 - 2008

C'est le jour le plus long pour la planète de la finance ! Ce lundi noir restera gravé à jamais dans les mémoires. Lehman Brothers, l'un des piliers de Wall Street, s'écroule comme un château de cartes.
16 autres banques connaissent le même sort par la suite. Cette date symbolique restera aussi un mauvais souvenir pour les Etats-Unis. Elle marque le début de la fin de leur système financier. Rien ne peut arrêter la saignée.
Nationalisations et plans de sauvetage se multiplient. Le 17 septembre, les Etats-Unis nationalisent l'assureur AIG. Que dire ? Un drame pour un pays-continent qui considère le capitalisme comme sa seule religion. L'Etat intervient pour sauver des établissements
bancaires. Pour les spécialistes, c'est un signe avant-coureur.
La crise n'a pas tout révélé, puisque le monde entier retient son souffle devant le fait accompli. Les Bourses mondiales chutent et les banques centrales multiplient les opérations pour apporter des liquidités aux marchés. Le lendemain (18 septembre), Washington annonce un plan de sauvetage financier de 700 milliards de dollars. Le Congrès adopte ce plan après un refus de la Chambre des représentants. Et c'est dans ce climat indescriptible que la banque JPMorgan s'empare de sa concurrente Washington Mutual, qui devient ainsi la plus grosse faillite bancaire de l'histoire américaine. C'est l'effet domino. Londres annonce un plan de sauvetage, comprenant une nationalisation partielle de banques.
Parce que les banques de la planète sont interdépendantes et qu'elles se prêtent de l'argent, le monde occidental se réveille ainsi devant la plus grave crise mondiale depuis au moins une cinquantaine d'années. Affolés devant le cataclysme, les ministres du G7, réunis à Washington le 10 octobre, s'engagent à empêcher toute faillite de banque importante. Feu vert pour les nationalisations.
Les Bourses mondiales reprennent confiance et connaissent une hausse spectaculaire. La fête tourne au drame. Le 15 octobre, une
autre journée noire commence. Les Bourses replongent. Wall Street subit sa plus forte baisse depuis 1987. Les Européens entraînés dans la crise, réunis à Bruxelles, demandent un sommet mondial avant la fin de l'année pour réformer le système financier. La Maison-Blanche répond favorablement et annonce la réunion du G20 le 15 novembre à Washington. Malgré cette annonce, les Bourses restent sceptiques. Celles européennes plongent de plus de 10% en séance avant de se reprendre. Dans la foulée, la Fed abaisse ses taux. Mais les marchés financiers campent toujours sur leurs positions. Le pessimisme gagne les esprits et les derniers remparts cèdent. Après l'Europe, l'Asie et les pays émergents connaissent le même sort. Le 4 novembre marque une halte, un nouvel élément arrive. Obama est élu président des Etats-Unis. Rassurées dans un premier temps, les Bourses mondiales repartent à la baisse face à l'aggravation de la crise. Après le marché financier touché de plein fouet, l'économie réelle, à son tour, commence à boiter.
L'automobile, l'immobilier, le tourisme, le marché pétrolier, la sidérurgie et les services commencent à pâtir. General Motors, numéro un américain de l'automobile, annonce qu'il risque d'être à court de liquidités en 2009. En Europe, de nombreux géants de la construction automobile annoncent des compressions d'effectifs. L'OCDE, pour augmenter l'adrénaline des responsables, annonce le 13 novembre une récession de -0,3% en 2009 dans ses pays membres.
Quoi de plus ! Deux jours plus tard, les yeux du monde sont braqués sur le G 20 à Washington. «Coordonner les politiques et mieux superviser la finance mondiale.» Cette petite phrase résume les conclusions du sommet, alors qu'on s'attendait à une réforme profonde. La saga continue.
Le Japon, deuxième économie mondiale, rejoint la liste des pays en récession et les Européens au chevet de l'industrie automobile à Berlin. Obama de son côté, convaincu que la réponse doit être globale, promet de relancer l'économie. En même temps, un autre pan de la finance américaine coule et emporte avec lui 50 000 emplois.
L'oncle Sam sous la bénédiction de Barak Obama annonce un deuxième plan de relance de 800 milliards de dollars, le 25 novembre ; lui emboîtant le pas, le Vieux Continent annonce un plan similaire de quelque 200 milliards d'euros.
Face à cette situation inédite, le monde, qui s'est mobilisé deux mois durant, n'a pas encore trouvé la parade. Le FMI qui possède un rôle principal dans l'affaire s'est dit impuissant.
Nous aurons probablement la réponse aux nombreuses questions dans les jours ou les mois prochains. Affaire à suivre…
S. B.


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