Participant à la session de fond de l'Assemblée générale annuelle de l'Ecosoc/NU se déroulant à Genève, et dont les travaux avaient été ouverts par M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations unies, Mohamed Seghir Babès, président du Conseil national économique et social et président en exercice de l'Aicesis, a eu l'occasion d'intervenir aux débats programmés au niveau de la plénière du segment de Haut-niveau de ladite session. Son intervention a mis l'accent sur trois perspectives nodales. La première s'est attachée à souligner que, sous l'empire des liens pertinents entre la science, la technologie, l'innovation et la culture dans l'achèvement/réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) ainsi que dans la promotion des Objectifs du développement durable (ODD), la communauté des conseils économiques et sociaux et institutions similaires regroupés au sein de l'Aicesis était d'ores et déjà en ordre de bataille autour de cet axe matriciel fondateur et ce, de manière éminemment opérationnelle. La démonstration en est, de fait, administrée par le parachèvement des procédures tendant à la création, sous l'égide de l'Université des Nations unies de Tokyo, d'un institut dédié à l'enseignement post-gradué et à la recherche appliquée orientés vers les champs disciplinaires de polarité «développement durable» ; le «mémorandum d'entente» de ce futur institut (UNU-Iradda), qui aura pour siège Alger, a été signé au printemps 2013 par le président du Cnes d'Algérie et le recteur de l'Université des Nations unies, son inauguration ayant été programmée pour l'automne de cette même année. La seconde perspective met l'accent sur le haut degré d'intérêt qu'attache l'Aicesis, sous le leadership du Cnes d'Algérie, à l'assignation d'un chemin critique et de résilience reliant le processus d'achèvement/réalisation des OMD, dont il a été fortement relevé les aspérités lacunaires et incapacitaires s'agissant, en particulier, des «pays les moins avancés» (PMA), et le processus de promotion/déclinaison des ODD autour de «l'agenda du développement post-2015». Le défi central, à cet égard, renvoie à la capacité de l'ensemble de la communauté internationale d'écrire et d'implémenter les modalités opérationnelles conduisant précisément à sublimer les OMD en les faisant rejoindre aux ODD, le tout étant étroitement corrélé au faisceau hautement complexe des grands enjeux mondiaux. La troisième perspective, enfin, interpelle toute la chaîne des questionnements ordonnés autour de la préoccupation d'une gouvernance inclusive, mettant en œuvre la capacité d'agir des sociétés civiles organisées à travers le monde, et notamment de celles abritées au sein de l'Aicesis. En d'autres termes, toujours selon le président de l'Aicesis, il s'agit de savoir à quel niveau «placer le curseur» en vue de porter à l'optimum de l'efficience requise l'action combinée des impériums d'Etat et de ces mêmes sociétés civiles au sein du Conseil économique et social des Nations unies, cette action combinée devenant absolument cruciale à mesure que l'on se rapproche de l'échéance de mise en œuvre du futur «agenda post-2015», tel que planifié par le système des Nations unies. Par ailleurs, et en marge des travaux du segment de Haut-niveau de l'Assemblée générale de l'Ecosoc/UNU, le président du Cnes et président en exercice de l'Aicesis a eu d'intenses et fructueux entretiens avec la directrice de l'Unesco, Mme Irena Bokova, le président du Conseil économique et social des Nations unies, M. Nestor Osoria, ainsi qu'avec le vice-président de l'Ecosoc plus spécialement en charge des questions de science et de technologie, M. Marin Sajdik, le directeur général adjoint du BIT, M. Gilbert Fossoun Hungbo, et Mme Amina J. Mohammed, assistante du Secrétaire général des Nations unies et conseiller spécial pour l'«Agenda post-2015». R. E.