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Mohamed-Séghir Babès : l'équation de la « sécurité alimentaire » est un marqueur clé de la non atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement Développement
Le Président du Conseil national économique et social algérien et, par ailleurs, Président en exercice de l'Association internationale des conseils économiques et sociaux et institutions similaires (AICESIS), Mohamed-Séghir Babès, a développé un plaidoyer fortement interpellatif à l'endroit des manquements de la communauté internationale quant à ses engagements envers la Déclaration du Millénium et ce, à la faveur de la séance d'ouverture du symposium international de Brazzaville autour de la question de la sécurité alimentaire. S'appuyant sur un spectre d'indicateurs et de ratios largement symptomatiques, Mohamed-Séghir Babès a mis en exergue la relation étroite entre le rythme d'implémentation des stratégies des divers acteurs de la communauté internationale dédiées à la réduction du degré d'insécurité alimentaire et la relative inanité des politiques dédiées à l'atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), singulièrement à l'échelle du continent africain. Prenant aussitôt appui sur le mandat de l'AICESIS, dont la pierre angulaire est de développer entre ses membres l'échange d'expériences et de bonnes pratiques au service du dialogue social et du dialogue civil, le tout étant assujetti aux vertus qui conditionnent les avancées de la démocratie participative, Mohamed-Séghir Babès a expliqué en quoi et comment cet embryon d'organisation de la société civile mondiale a pu dessiné le chemin critique d'une résilience collective apte à transcender la trame des hypothèques pesant sur l'atteinte des OMD. Il n'a pas manqué, à cet égard, de rappeler le très intense engagement de l'AICESIS, puissamment relayé en la circonstance par l'ECOSOC/NU ainsi que par l'Université des Nations Unies, autour des quatre tables rondes dédiées aux OMD (Paris, Alger, Brasilia, Beijing). Celle d'Alger, tout singulièrement, a retenu l'attention des participants au symposium de Brazzaville en raison de ce que l'une de ses recommandations « phare », comme souligné par l'intervenant, s'est récemment concrétisée au travers de la décision du Conseil de l'Université des Nations Unies d'endosser le principe de la création de l'Institut « UNU-IRRADA » dédié au développement durable. Au surplus, cet institut s'est vu adosser selon une modalité inédite, un « Observatoire africain de suivi/évaluation des OMD ». Le président de l'AICESIS a tenu, enfin, à faire observer que l'érection de l'UNU-IRADDA allait quelque peu précéder le lancement prochain de « l'Agenda post 2015 » du système onusien, Agenda dont le propre est précisément de mettre le plein cap sur les Objectifs du Développement Durable (ODD). Aussi, l'UNU-IRADDA a-t-il vocation incoercible d'en devenir le bras séculier académique, puisque spécialement orienté tant vers la formation post graduée de haut niveau que vers le recherche avancée sur toutes les lignes et surfaces recoupant le vaste champ pluridisciplinaire du développement durable.