Depuis jeudi dernier, un tournoi de handball, organisé à l'initiative de l'Amicale des anciens joueurs d'Oran, se déroule au Palais des sports de la capitale de l'Ouest, avec la participation de quelques anciennes gloires du handball algérien et d'actuels joueurs évoluant dans les championnats étrangers. L'objectif annoncé de cette manifestation est, selon le président de l'Amicale et ancien international de l'âge d'or du handball algérien, Mustapha Doballah, de contribuer à sortir la discipline de son marasme. Un marasme dans lequel elle se trouve depuis plusieurs années qui l'empêche de briller dans les compétitions internationales comme elle a pu le faire dans les années 80. Actuellement, les représentants du handball algérien enchaînent les défaites et les contreperformances sans que cela n'étonne plus personne : on l'a vu lors des Jeux de Mersin où les Algériens n'ont pas dépassé le cap du premier tour et on le constate encore aujourd'hui, au Mondial de Bosnie-Herzégovine des moins de 21 ans, les poulains de la paire Hiouani-Tchakrabi ont pratiquement compromis leurs chances de qualification au 2e tour, et au Championnat arabe U-17 de Tunisie, la sélection nationale est loin de convaincre même si elle est encore en course pour le titre. Que d'anciens ambassadeurs du handball, parmi les plus prestigieux, aient ainsi décidé de mettre la main à la pâte pour relancer une discipline au plus mal est une excellente chose dans la mesure où, là au moins, nous sommes sûrs d'avoir affaire à des hommes de métier qui ont passé une partie de leur vie dans le monde de la petite balle et sont, donc, susceptibles d'apporter quelque chose au hand algérien, ne serait-ce que leur expérience. Les Doballah, Bourouila, Bendjemil, Benmeghsoula, Aouachria, Azeb et consorts sont de précieux atouts qui, comme le plus illustre de tous les entraîneurs, Aziz Derouaz, peuvent faire beaucoup pour la renaissance souhaitée du hand national. Le handball, comme toutes les disciplines sportives algériennes, n'a été que trop infesté par les usurpateurs de tous bords qui ne roulent que pour leur intérêt propre. Il est temps de le rendre aux siens. S. O. A.