Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Babès plaide pour un consensus mondial sur l'emploi Ouverture hier de la 13e rencontre de l'Association internationale des Conseils économiques et sociaux
Par Smaïl Boughazi La question de l'emploi a été au centre la 13e rencontre de l'Association internationale des Conseils économiques et sociaux et institutions similaires (Aicesis), qui s'est tenue hier à Alger. Une table ronde a même été organisée lors de la rencontre afin de recueillir les différentes expériences relatives à la lutte contre le chômage vécues par les Conseils économiques et sociaux (CES). S'exprimant à l'ouverture de la rencontre, le président du Conseil national économique et social (Cnes), M. Mohamed Seghir Babès, a préconisé la «construction d'un consensus mondial très large par les Conseils économiques et sociaux des différents pays pour pouvoir consacrer une stabilité, indispensable à tout développement». Il juge ainsi que seul ce consensus mondial est «à même de permettre la création de nouveaux emplois et de lutter contre le chômage». «Les nombreux conflits et les zones de friction, que connaissent plusieurs pays, sont aggravés par le problème de chômage, qui risque d'être récupéré et exploité», a-t-il soutenu. En outre, Babès a mis en exergue la coopération entre l'Aicesis et l'Organisation internationale du travail (OIT), liées par un accord qui prévoit entre autres d'organiser une conférence commune les 3 et 4 décembre prochains en Espagne. Cette conférence mondiale abordera, selon le président du Cnes, «l'impact du rôle des Conseils économiques et sociaux et institutions similaires en réponse à la crise économique et financière mondiale et de l'emploi». Un groupe de travail coordonné par le Cnes a été également mis en place l'Aicesis et l'OIT. D'autres intervenants n'ont pas manqué, à la même occasion, de soulever le caractère sensible et crucial de la problématique de l'emploi. Le président du Conseil italien pour le travail et l'économie, Antonio Marzano, a estimé que «l'impulsion d'une nouvelle croissance économique était nécessaire pour la création d'emplois». Il plaide d'ailleurs pour un engagement commun entre les CES pour régler ce problème tout en restant attentifs aux préoccupations du citoyen. Le président du Conseil pour le développement économique et social (Cdes) du Brésil a, pour sa part, assuré que «la crise mondiale a paralysé toute une génération de jeunes». «Ce problème doit être affronté sérieusement par toute la société civile», a-t-il déclaré. De son côté, le président du Conseil économique et social de la Guinée, Michel Kamano, a appelé l'ensemble des participants à agir pour aider à résoudre le problème du chômage, notamment en Afrique dont la population est composée majoritairement de jeunes. Les travaux qui se poursuivront aujourd'hui devraient être axés sur «le rôle de la société civile dans la promotion de l'emploi et la lutte contre la pauvreté et la corruption». S. B.
L'UGTA va demander la réintroduction de l'autorisation d'importation L'Union générale des travailleurs algériens (Ugta) entend demander au gouvernement de réintroduire l'autorisation d'importation pour mettre un frein à la hausse effrénée des importations et encourager la production nationale. «Nous allons demander la réintroduction de l'autorisation d'importation» pour protéger le marché national comme c'est la règle «au sein de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), l'Union européenne (UE) et de la Zone arabe de libre-échange (Zale)», a indiqué M. Sidi Saïd, secrétaire général de l'Ugta, sans plus de détails. Mais, il a tenu à expliquer que toutes les parties, patronat gouvernement et syndicats ont l'obligation de «protéger l'économie nationale». Pour lui, «la volonté politique de l'Etat ainsi que des partenaires sociaux et des consommateurs existe et il ne reste plus qu'à trouver les mécanismes pour sa concrétisation». Il affirmera globalement que la mission actuelle est de «remettre l'édifice industriel public et privé en route car ces deux secteurs sont complémentaires», précisant que «l'élément fondamental» de la prochaine tripartite «prévue lors de la dernière décade de septembre sera celui de la réhabilitation de la production nationale». S. B.