Une conférence internationale destinée à recueillir les réflexions sur la mise en œuvre du Pacte mondial pour l'emploi s'est ouverte hier à Dakar avec la participation d'une délégation algérienne conduite par le président du Conseil économique et social (Cnes), Mohamed Seghir Babès, rapporte l'APS. Organisée par l'Association internationale des Conseils économiques et sociaux et institutions similaires (AICESIS), en collaboration avec le Bureau international du travail (BIT), cette rencontre se tient sous le thème: « L'évaluation des stratégies et politiques publiques d'emploi : mise en œuvre du Pacte mondial pour l'emploi ». Prévues sur trois jours, ces assises permettront aux Conseils économiques et sociaux d'Afrique d'exprimer des idées à exploiter en vue de contribuer à la mise en œuvre du Pacte mondial de l'emploi adopté en juin 2009 à Cotonou. La principale communication programmée dans ce contexte, sera présentée par M. Babès sur « Pour des politiques publiques dédiées à la promotion de l'emploi en Afrique adossées aux fondamentaux de la bonne gouvernance ». S'exprimant à l'ouverture des travaux, le président de l'AICESIS, Antonio Marzano, a mis en exergue le rôle des CNES, en tant qu'institutions consultatives, dans l'ouverture du dialogue social nécessaire pour l'action gouvernementale. Après avoir énuméré les conséquences de la crise économique et financière mondiale, suivie de troubles sociaux, il a plaidé pour le renforcement des capacités de la société civile, appelée, plus que jamais, à apporter sa contribution aux politiques de l'emploi. Selon lui, il est urgent de « faire face à la diminution des revenus, au recul de la consommation et à la précarité de l'emploi », constatant que le chômage qui touche plus de 250 millions de personnes est toujours là comme témoin de situations difficiles malgré ôla croissance économique. M. Marzano a, en outre, souligné l'importance des actions coordonnées des CNES sur le plan international à travers des concertations ciblant l'emploi. Les CNES, a-t-il dit, devront être au premier rang du front de la lutte contre le chômage. Ainsi, s'impose la présence des Conseil au sein des institutions nationales et internationales pour contribuer à la mise en œuvre du Pacte mondial de l'emploi. Pour sa part, le représentant du Bureau du BIT pour l'Afrique, Dramane Aidara, a évoqué les « positions privilégiées » qu'occupent les CNES en matière de promotion du travail décent, du dialogue social et la lutte contre la pauvreté. Il s'agit de « surmonter les conséquences de la crise et d'asseoir la contribution des CNES pour une reprise durable en évitant les voies sans issue », a dit M. Aidara, insistant dans le même ordre d'idées sur « la mise à niveau des visions des gouvernements ». Quant au président de l'Union des CNES/Afrique, Michel Kamano, il a rappelé l'échec des politiques sociales, ce qui, selon lui, mène à une « expression par la violence » de la part de la société civile. Cette forme d'expression est devenue un moyen pour dénoncer la gestion opaque des affaires en lien avec les besoins, tel l'emploi, de la société, a indiqué M. Kamano. Selon lui, la crise économique a exacerbé le chômage, soulignant dans ce sens l'importance d'une contribution émanant des CNES en leur qualité de cadres de dialogue social et de concertation. Une conférence internationale destinée à recueillir les réflexions sur la mise en œuvre du Pacte mondial pour l'emploi s'est ouverte hier à Dakar avec la participation d'une délégation algérienne conduite par le président du Conseil économique et social (Cnes), Mohamed Seghir Babès, rapporte l'APS. Organisée par l'Association internationale des Conseils économiques et sociaux et institutions similaires (AICESIS), en collaboration avec le Bureau international du travail (BIT), cette rencontre se tient sous le thème: « L'évaluation des stratégies et politiques publiques d'emploi : mise en œuvre du Pacte mondial pour l'emploi ». Prévues sur trois jours, ces assises permettront aux Conseils économiques et sociaux d'Afrique d'exprimer des idées à exploiter en vue de contribuer à la mise en œuvre du Pacte mondial de l'emploi adopté en juin 2009 à Cotonou. La principale communication programmée dans ce contexte, sera présentée par M. Babès sur « Pour des politiques publiques dédiées à la promotion de l'emploi en Afrique adossées aux fondamentaux de la bonne gouvernance ». S'exprimant à l'ouverture des travaux, le président de l'AICESIS, Antonio Marzano, a mis en exergue le rôle des CNES, en tant qu'institutions consultatives, dans l'ouverture du dialogue social nécessaire pour l'action gouvernementale. Après avoir énuméré les conséquences de la crise économique et financière mondiale, suivie de troubles sociaux, il a plaidé pour le renforcement des capacités de la société civile, appelée, plus que jamais, à apporter sa contribution aux politiques de l'emploi. Selon lui, il est urgent de « faire face à la diminution des revenus, au recul de la consommation et à la précarité de l'emploi », constatant que le chômage qui touche plus de 250 millions de personnes est toujours là comme témoin de situations difficiles malgré ôla croissance économique. M. Marzano a, en outre, souligné l'importance des actions coordonnées des CNES sur le plan international à travers des concertations ciblant l'emploi. Les CNES, a-t-il dit, devront être au premier rang du front de la lutte contre le chômage. Ainsi, s'impose la présence des Conseil au sein des institutions nationales et internationales pour contribuer à la mise en œuvre du Pacte mondial de l'emploi. Pour sa part, le représentant du Bureau du BIT pour l'Afrique, Dramane Aidara, a évoqué les « positions privilégiées » qu'occupent les CNES en matière de promotion du travail décent, du dialogue social et la lutte contre la pauvreté. Il s'agit de « surmonter les conséquences de la crise et d'asseoir la contribution des CNES pour une reprise durable en évitant les voies sans issue », a dit M. Aidara, insistant dans le même ordre d'idées sur « la mise à niveau des visions des gouvernements ». Quant au président de l'Union des CNES/Afrique, Michel Kamano, il a rappelé l'échec des politiques sociales, ce qui, selon lui, mène à une « expression par la violence » de la part de la société civile. Cette forme d'expression est devenue un moyen pour dénoncer la gestion opaque des affaires en lien avec les besoins, tel l'emploi, de la société, a indiqué M. Kamano. Selon lui, la crise économique a exacerbé le chômage, soulignant dans ce sens l'importance d'une contribution émanant des CNES en leur qualité de cadres de dialogue social et de concertation.