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La recherche scientifique piétine à l'Université d'Annaba
à cause d'une réglementation restrictive
Publié dans La Tribune le 13 - 10 - 2013

De notre correspondant à Annaba
Mohamed Rahmani

«Des chercheurs qui cherchent on en trouve mais des chercheurs qui trouvent on en cherche.» Cette formule illustre bien la situation de la recherche scientifique dans notre pays, qui, il faut le signaler, patine encore et est embourbée dans des problèmes dus à une réglementation restrictive qui bloque toute indépendance financière. En effet, à ce jour plus de 2 800 projets de recherches, lancés il y a deux ans dans le but de contribuer à la promotion du secteur socioéconomique du pays n'ont pas encore abouti, alors qu'on se propose de hisser le niveau de la recherche scientifique de sorte qu'il puisse atteindre celui des pays émergents à l'orée 2017.
Pour l'Université Badji-Mokhtar, à Annaba, la situation est la même et l'on ne s'attend pas à une amélioration dans les années à venir : 1 700 professeurs-chercheurs, 208 projets de recherches, 95 laboratoires, des moyens colossaux affectés pour soutenir la recherche et pas encore de résultats probants, cela n'est pas pour encourager la direction générale de la recherche scientifique, au niveau du ministère de l'Enseignement supérieur, à persévérer et à aller de l'avant en s'appuyant sur des «trouvailles» ou des innovations de chercheurs qui pourraient plaider en faveur de ce domaine pour lequel l'Etat consacre d'importantes enveloppes financières. La répartition des laboratoires de recherche à l'université d'Annaba a privilégié la faculté des sciences en lui octroyant pas moins de 38 laboratoires, suivie de la faculté des sciences de l'ingénieur qui en compte 23, le département de psychologie, lui, dispose de 12, le reste est diversement réparti entre les facultés de médecine, des sciences économiques, des sciences de la terre et de droit. Tous ces laboratoires sont dotés de budgets de fonctionnement et d'équipements. «Ce qui constitue de véritables obstacles à la recherche, ce ne sont pas les moyens financiers, ce sont les procédures et les lenteurs administratives liées à la dépense pour l'acquisition d'équipements indispensables pour des expériences ou des analyses. Nous sommes tenus par la réglementation de passer par les avis d'appel d'offres pour la moindre acquisition, parfois cela prend 2 à 3 ans, ce qui pénalise et retarde sérieusement les travaux des chercheurs qui se trouvent ainsi bloqués pendant un certain temps pour défaut d'équipement. A l'Université d'Annaba, nous avons 4 336 magistrants et doctorants, tous considérés comme chercheurs à part entière, 208 projets relevant du programme national de recherche (PNR), dont 5 ont été annulés et considérés infructueux, des conventions avec des universités du monde entier, pays arabes, européens et américains. Un bilan des recherches est fait tous les
6 mois pour une évaluation des travaux et une éventuelle réorientation toujours dans le même domaine ; le problème qui se pose avec acuité est celui lié à l'acquisition des moyens matériels et donc si l'on veut avancer il faudrait alléger les procédures pour faciliter l'acquisition de ces équipements indispensables pour les chercheurs dans leurs travaux», a déclaré avant-hier Mme Louisa Aribi Zouiouèche, vice-rectrice chargée de la post-graduation et de la recherche scientifique à l'Université Badji-Mokhtar d'Annaba.
M. R.


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