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La performance du système LMD option microélectronique en ligne de mire Les universités Mentouri de Constantine et Jean Monnet de Saint-Etienne concluent leur 1er avenant
De notre correspondant à Constantine Nasser Hannachi Bonne nouvelle pour les «masters» du système LMD option «microélectronique». En effet, à partir de la rentrée 2009/2010, des étudiants affiliés à l'université Mentouri (UMC) pourront s'inscrire à l'université JM à Saint-Etienne. Du moins, c'est ce qui ressort de la plate-forme entérinée, samedi dernier à Constantine, entre les présidents des deux facultés, M. Djakoun de l'UMC et M. K. Bouabdallah de l'UJM. La signature de l'avenant numéro un faisant suite à la convention-cadre signée, en juin 2007, entre les universités de Constantine, Mentouri, et de Saint-Etienne, Jean Monnet, s'est concrétisée à la tour administrative du campus constantinois. Le montage d'une formation pilote de type master optique «microélectronique et hyperfréquences» étant la première coopération à concrétiser, a soutenu le président de l'université stéphanoise, M. Khaled Bouabdallah, en ajoutant : «Mon souhait est de donner une impulsion à l'investissement dans une coopération concrète avec des équipes identifiées, des responsables de projets, et notamment la mise en place d'une commission de pilotage susceptible de suivre l'évolution des travaux et les faire progresser.» Cette dernière remarque émise par l'intervenant n'étant pas fortuite dès lors qu'il mettra en exergue l'épuisement de plusieurs projets faute d'une méthode permettant l'évaluation de la lancée de la coopération selon un calendrier bien établi. «C'est dommage de se fatiguer dans tant de conventions qui n'aboutissent pas…» s'exclamera–t-il. La priorité pour Jean Monnet réside dans la mise en branle progressive des exposés convergents. «Travailler avec des avenants reste la meilleure façon pour voir des résultats palpables, plutôt que de se lancer sur des grandes perspectives ne voyant jamais le jour. Ainsi, on optera pour une approche qui va à petit pas, mais sûrs.» A décrypter les dires du président hôte, on déduit que son champ de partenariat vise en premier lieu des axes prioritaires sur lesquels on appuie des points à faire valoir sur une étendue de trois à quatre années. Par ailleurs, il faut savoir que ce rendez-vous qualifié de conférence régionale des universités de l'Est a vu la participation des recteurs des universités de Batna, Skikda, Jijel, Khenchela, Oum el Bouaghi et Sétif. Chacun a affiché les perspectives de sa faculté en vue d'obtenir une aide «à la formation», notamment dans les domaines de la pétrochimie, l'agronomie, les langues, la robotique, la toxicologie moléculaire… Un éventail commun selon le président de la faculté de Saint-Etienne mais requérant des traitements prioritaires pour ne pas dire sélectifs. La seconde partie des travaux doit porter sur les projets de collaboration futur dans les domaines de la médecine, santé, sciences et techniques, droit, sciences économiques et gestion. Toutefois, la clôture de ces retrouvailles sera sanctionnée par l'établissement d'un «canevas d'actions conjointes et la mise en place d'un comité de suivi des collaborations entre les deux universités». Rappelons, enfin, que les relations entre les deux universités conventionnées ont été lancées en 2003. Elles visent essentiellement le développement de nouveaux cursus communs en LMD, des séjours croisés des enseignants chercheurs pour assurer un encadrement de haut niveau pour les étudiants et la formation des formateurs. Une panoplie de projets à faire fructifier à l'avenir.