C'est l'heure des bilans. L'année s'achève et un retour en arrière s'impose en matière de réalisations. Dans le domaine des transports, on commence à voir le bout du tunnel avec la concrétisation du projet du métro d'Alger. L'installation des équipements se fait progressivement, des rames sont déjà sur les rails. Le chemin de fer a été marqué par un renforcement, le temps de parcours se réduit sensiblement alors que l'autorail part à l'assaut des banlieues. Le projet de réalisation du tramway se dessine, les travaux sont en cours à Alger et à Constantine. Les travaux publics évoluent à un rythme accéléré, des tronçons de l'autoroute Est-Ouest sont ouverts pratiquement chaque jour à la circulation, mais celui qui aura marqué l'année 2008, c'est indéniablement le viaduc de Bouira, le plus haut à l'échelle du continent africain. Le logement suscite les débats les plus chauds, aussi bien dans les chaumières que dans les cercles moins fermés. Les citoyens, qui ont les yeux braqués sur les différentes formules, n'ont pas vu celle du FNPOS – la liste des bénéficiaires de la capitale vient à peine d'être établie – tandis que l'AADL laissera désormais place à une formule plus en rapport avec les cours du marché des matériaux de construction. Alors que la formation professionnelle tend à se rapprocher un peu plus des jeunes et à s'ouvrir à ceux qui n'ont pas eu la chance d'être scolarisés, le secteur de l'éducation piétine toujours, ne trouvant pas la bonne mesure pour mener la réforme à bon port. Longtemps relégué à l'arrière-plan, dans un pays aux ressources inexploitées à ce jour, le tourisme a beaucoup fait parler de lui cette année, mais il reste encore à rendre attractive la destination Algérie. En matière de création d'emplois, les chiffres annoncés sont prometteurs, et dans le secteur de la santé, des grèves cycliques ont émaillé l'année. Une année qui aura connu des inondations meurtrières. R. M.