Le printemps 2008 a été très beau pour la formation de la JS Kabylie qui venait de renouer avec les consécrations nationales. Au terme d'une saison haletante, les Canaris se sont adjugé le titre de champions d'Algérie succédant à la formation sétifienne, engagé dans la Coupe arabe. Même si le onze kabyle n'a pas réussi le début de l'exercice, il a pu, cependant, accélérer la cadence avec l'intronisation de Moussa Saïb en solo à la tête de la barre technique. Collectionnant victoire sur victoire, la JSK a imposé un rythme que ses potentiels concurrents n'ont pu suivre, jusqu'à se permettre le sacre à quelques journées de la fin de l'exercice. Présentant un groupe homogène dans lequel excellèrent les nouvelles recrues du club : Coulibaly en défense, Dehouche et Berramla dans l'entre-jeu et Amaouche en attaque. L'adhésion de joueurs à la méthode de travail de l'ex-Auxerrois a considérablement contribué au sacre des Jaune et Vert. Des éléments, habitués à faire partie des titulaires, n'ont pas apprécié leur dégradation au statut de remplaçant et tenteront de convaincre le coach. Mais ce fut sans résultat dans la mesure où l'équipe alignait des succès qui n'autorisent pas la moindre contestation. La consécration des Canaris se profilait déjà même au cours du championnat et le club s'est fixé l'objectif d'accéder à la phase finale de la Ligue des champions d'Afrique. Mais, une fois de plus, le représentant algérien vérifia à ses dépens que, pour réussir dans une compétition continentale- d'un niveau certes élevé, mais loin de devenir inaccessible pour les équipes algériennes-, il faudrait hausser le niveau de la gestion du club, notamment la stabilisation du staff technique et l'harmonisation de l'effectif. La future aventure africaine des Canaris pour 2008/2009 risque de ne pas être moins mauvaise que la précédente. Surtout avec cette «innovation» de recruter joueurs et entraîneur pour une durée de 6 mois. A. Y.