«Si le coach décide de me faire confiance, je serai prêt à rendre service à mon équipe.» Alors, on imagine que vous êtes déçus après cette défaite… Comment ne pas l'être alors qu'on s'était déplacés pour un résultat probant à Bordj. Seulement nous n'avons pas été servis par l'arbitrage qui nous a encore lésés. Expliquez-vous… Mehidi a arbitré d'une façon à casser notre jeu en sifflant beaucoup de coups francs, parfois imaginaires, aux abords de la surface de réparation et cela a été payant puisque les Bordjiens ont inscrit leur unique réalisation sur une balle arrêtée. Il a aussi fermé les yeux sur un penalty en première mi-temps et par là même un carton rouge, qui aurait pu changer la physionomie de la partie. Comme à Annaba, nous avons été victimes de l'arbitrage. On comprend par là que vous mettez votre défaite sur le dos de l'arbitre, n'est-ce pas ? Absolument, car on méritait au moins le nul Néanmoins, et il faut l'avouer, nous n'avons pas vu aujourd'hui une grande équipe de l'USMA… Cela est dû en grande partie aux absences à cause des blessures ou des suspensions. Il ne faut pas oublier non plus le changement opéré au niveau de la barre technique. Donc, il faut donner un peu de temps au nouvel entraineur pour travailler avec le groupe. En ce qui vous concerne, comment jugez-vous votre rendement aujourd'hui, d'autant plus que c'est votre premier match de championnat avec votre nouvelle équipe ? Je n'ai aucun problème d'adaptation et je suis sûr de retrouver la plénitude de mes moyens durant cette phase retour. Croyez-vous qu'elle vous sera favorable, surtout que vous l'avez entamée par une défaite ? Rien n'est perdu et il n'y a pas le feu, que je sache. Nous aurons tout le temps de nous rattraper au cours du prochain match. Justement, serez-vous de la partie face à votre ancienne équipe, la JSK ? Pourquoi ne le serais-je pas ? En tout cas si le coach décide de me faire confiance, je serai prêt à rendre service à mon équipe. Entretien réalisé par A. Benbacha Mehidi fausse le match Même si rien ne justifie la violence, les Harrachis n'ont pas tout à fait tort lorsqu'ils incombent en partie la responsabilité des incidents qui avaient émaillé le rendez-vous entre l'USMH et l'ESS à l'arbitre Mansouri. Et même si les clubs exagèrent souvent en justifiant leurs échecs par le mauvais arbitrage des hommes en noir, ces derniers ne sont pas toujours dénués de toute responsabilité. Des arbitres qui mettent de l'huile sur le feu par leurs décisions partiales, il y en a à la pelle. Des arbitres qui faussent complètement le jeu et le résultat des matches par un arbitrage médiocre, il y en a à gogo. L'erreur est humaine certes, et on comprend parfaitement le fait que les décisions soient prises en fraction de seconde, à l'appréciation du directeur du jeu. Mais quand c'est flagrant, et quand on pénalise les efforts et le travail fournis durant toute une semaine par une décision injuste, en privant une équipe de ses droits les plus absolus, cela est impardonnable. Tout le monde a vu avant-hier jeudi la faute commise par le gardien Kial sur Hamidi dans la surface en retenant l'attaquant usmiste par le maillot sans que l'arbitre Mehidi ne bronche. Une faute flagrante que même les arbitres les plus corrompus auront certainement sifflée. Cela aurait valu un carton rouge à Kial, et peut-être un avantage au score pour les Usmistes, ce qui aurait certainement changé toute la physionomie de la rencontre qui n'aurait peut-être pas eu l'issue qu'elle a connue. Sur la foulée, Kial commet une deuxième faute après avoir perdu le ballon en dehors de la surface en retenant Ouznadji qui allait filer droit au but déserté par le keeper bordjien. Comble de la médiocrité, Kial s'en sort avec un carton jaune. Voilà comment un arbitre aussi malintentionné qu'incompétent fausse complètement un résultat d'un match, et voilà comment un arbitre fout la pagaille dans les stades. Les Rouge et Noir qui ont été victimes la semaine passée d'une même décision face à Annaba en fin de partie, ont vécu la même chose jeudi dernier à Bordj. Au lieu de deux, voire quatre points qu'ils auraient pu ramener de ces deux déplacements, ils sont revenus les mains vides. B. M.