Techniquement, la JSK est toujours à la recherche d'une stabilité qui lui a fait cruellement défaut lors des trois premiers mois de la nouvelle saison. Techniquement, la JSK est toujours à la recherche d'une stabilité qui lui a fait cruellement défaut lors des trois premiers mois de la nouvelle saison. C'est vrai qu'en matière de résultats, il y a un léger mieux, avec cette série de cinq matches sans défaite, mais cela demande à être confirmé à l'avenir. Jean-Christian Lang affirmait récemment que l'urgent pour lui était de redonner confiance au groupe en proie à une certaine époque au doute. Maintenant, le champion en titre ne joue pas encore à «maman tout va bien» puisqu'il est arrivé lors des cinq derniers matches à gagner par des scores étriqués (JSK 1-ASO 0), (JSK 2-ESS 1), (JSK 1-RCK 0), mais il n'en demeure pas moins que sur le plan comptable, les Kabyles s'étaient pas mal sortis. Onze points sur les quinze possibles, c'est pas mal quand même pour une équipe qui flirtait avec les profondeurs du classement, il n'y a pas si longtemps. Du coup, la course pour le titre est relancée pour les Canaris, même si, dans l'immédiat, «le but du jeu» est de recoller au peloton de tête. Ceci reste dans le domaine du possible, à condition que la JSK ne perde pas à Zioui. (le match n'étant pas encore joué à l'heure où nous mettons sous presse.) C'était donc le premier défi à relever des Canaris pour cette phase retour avant de réceptionner l'USMA ce jeudi à Tizi. Cela pour dire que ces deux premières journées pourraient ou devraient déterminer les objectifs à moyen terme de la JSK. Jouer le titre ? Ceci ne relève pas de l'impossible. Même si ça reste un désir sous-jacent qu'on ne veut pas extérioriser plutôt manifester sous peine de mettre une pression supplémentaire sur un groupe qui a surtout besoin d'être rassuré, cela fait qu'officiellement, la direction du club voudrait faire de cette saison, celle de la transition. Une année préparatoire, si l'on veut dire. C'est pour cette raison que dans les coulisses, les dirigeants kabyles pensent d'ores et déjà à préparer l'exercice prochain. Du moins à y tracer les grandes lignes. Le recrutement par exemple, on y pense très sérieusement. L'éventualité de s'y mettre dès maintenant est très envisagée. L'avenir de l'entraîneur actuel, Jean-Christian Lang, qui n'a signé qu'un bail de six mois, devrait être évoqué aussi incessamment. Un autre défi : réussir à garder l'ossature de l'équipe dont la plupart des cadres seront libres en juin. En gros, on se met dès maintenant à dessiner les grands contours de la saison prochaine. Voici donc à quoi pourrait ressembler le tableau de bord des Canaris pour le prochain exercice. Lyes A. Maroci : « C'est le coach qui voit » Le lutin Tayeb Maroci affirme s'être quelque peu attendu à ce qu'il ne soit pas convoqué pour le match d'hier face au NAHD. «Je m'y attendais quelque peu, même si j'avais osé espérer être convoqué. Je ressens encore des douleurs, c'est vrai, mais je pouvais quand même assurer. Enfin, c'est le coach qui voit. Je mettrai à profit ces deux jours de repos pour souffler un peu et me soigner. Je crois que je pourrais être prêt pour le match de jeudi face à l'USM », nous a-t-il confié.
Jimmy : « Attendez-moi face à El Harrach » Le milieu de terrain nahdiste, Bulus Jimmy, suspendu face à la JSK, se dit complètement rétabli de sa blessure contractée à l'entraînement il y a deux semaines : «Je n'ai pas joué contre la JSK parce que j'étais sous le coup d'une suspension (expulsé contre l'ASK en Coupe d'Algérie, ndlr). Pour ce qui est de ma blessure contractée à l'entraînement, je suis complètement rétabli. Je me sens désormais apte à reprendre la compétition. Je suis prêt à rejouer à partir de la prochaine journée face à l'USM El Harrach si l'entraîneur décide de m'aligner.» Sur un autre volet, Jimmy affirme qu'il n'a pas encore perçu sa prime de victoire contre le CR Belouizdad qui est de l'ordre de 5 millions de centimes. S. H.
Toumi cherche désespérément sponsors Le refus de Saïd Matari de prendre le poste de vice-président sans passer par l'assemblée générale a chamboulé les desseins du président Mohamed Toumi qui comptait énormément sur son apport pour l'acquisition de nouveaux sponsors. Toumi, qui avait déjà conclu avec l'opérateur de la téléphonie Mobilis et le journal arabophone Echourok, devait entrer en négociations avec une boîte pharmaceutique. Il attend aussi l'apport financier de Sonatrach et surtout l'entrée de la subvention de l'APC qui est de l'ordre de 700 millions de centimes. S. H.