«Nous avons eu des mots à l'Euro, mais c'était durant une séance d'entraînement et c'était oublié immédiatement. Depuis que je suis arrivé à Arsenal, il n'y a pas eu de problèmes.» Dans un entretien accordé au quotidien britannique The Independent, Samir Nasri est revenu sur l'épisode du bus de l'équipe de France qui, au cours du dernier Euro, aurait cristallisé la rupture entre les générations au sein des Bleus. Le jeune international français d'Arsenal aurait à l'époque pris la place réservée à Thierry Henry dans le bus de la sélection nationale. «Des gens ont dit que j'avais manqué de respect à Thierry Henry. C'est tout à fait simple : quand j'ai commencé en équipe de France, Henry était absent à cause d'une problème au dos et j'étais assis à une place qui, au moment de son retour, s'est révélée être la sienne. Dès que j'ai découvert ça, je lui ai laissé la place. Peut-être que les gens cherchaient des excuses car nous n'avions pas été bons à l'Euro, mais je ne pense pas qu'on peut attribuer cet échec au fait que j'étais assis à la place de Thierry Henry.» Revenant également sur un accrochage avec William Gallas, son coéquipier aujourd'hui chez les Gunners, qui a révélé, sans citer de noms, cette affaire du bus dans son autobiographie, Nasri explique : «Nous avons eu des mots à l'Euro, mais c'était durant une séance d'entraînement et c'était oublié immédiatement. Depuis que je suis arrivé à Arsenal, il n'y a pas eu de problèmes.»