Cette fois, le titre n'est pas étranger à nos lecteurs, puisqu'il appartient à mon cher ami et frère, le réalisateur Saïd Oulmi qui a redonné le sourire et l'espoir à beaucoup d'Algériens. Cette fois, le titre n'est pas étranger à nos lecteurs, puisqu'il appartient à mon cher ami et frère, le réalisateur Saïd Oulmi qui a redonné le sourire et l'espoir à beaucoup d'Algériens à travers ses émissions durant trois décennies entières. Mon sujet ne concerne pas mon frère Oulmi que l'histoire réhabilitera sans doute un jour, lorsque le voile sera levé sur sa «disparition» subite et inexpliquée de la télévision, dans un silence et une complicité terrifiants… Et tout est possible, je l'ai voulu d'abord, comme un clin d'œil d'amitié et de reconnaissance à mon ami Saïd Oulmi, mais en même temps pour dire que la qualification de l'Algérie au Mondial est cette fois réellement possible. Cela est possible parce que, les Egyptiens, à travers leurs commentaires et réactions après le tirage au sort, paraissent trop concentrés sur les matches contre l'Algérie, croyant que cette double confrontation sera décisive pour la qualification. Ils oublient que, même en cas de victoire sur l'Algérie au Caire et un match nul à Blida, nos probabilités de qualification resteront toujours intactes. En effet, c'est le vainqueur des matches de Lusaka et Kigali qui aura le plus de chances de se qualifier à la Coupe du monde 2010, en Afrique du Sud. C'est vrai que tout est possible, parce que la pression sera totalement sur les Egyptiens qui auront la lourde tâche de défendre leur statut de champions d'Afrique, avec leurs nombreuses stars et leur sensibilité excessive dès lors qu'ils savent qu'ils vont affronter l'Algérie. Cela, sans oublier l'énorme pression exercée par la presse égyptienne qui influe souvent de manière négative sur le mental du groupe, tout comme le fait le chaud public du Caire. C'est pour ces raisons et d'autres aussi que la qualification de l'Algérie reste possible. Car, de l'autre côté, on ne doit pas ignorer que la génération de joueurs qui composent l'EN d'aujourd'hui est arrivée à maturité, après des années d'échecs et de souffrance. Cela, sachant que les joueurs eux-mêmes sont conscients qu'il s'agit, pour beaucoup, de leur dernière chance de participer à une Coupe du monde. Il est aussi temps aujourd'hui que toutes ces années d'investissements sur les Ziani, Anthar Yahia, Bougherra, Belhadj et consorts portent leurs fruits. Ces joueurs se doivent de rendre la pareille à une sélection qui les a choyés, dorlotés et qui leur a permis surtout de relever la tête dans les moments difficiles. Une sélection qui leur a aussi permis d'accéder à un rang supérieur au niveau des clubs et de signer chez les plus grands. Le retour de Raouraoua a également apporté un souffle d'espoir. Le président est revenu renforcé par une expérience du terrain, acquise à l'échelle continentale, régionale et internationale. Nul doute que sa présence sera un bouclier solide, à tous les niveaux, contre d'éventuelles entourloupes, d'où qu'elles viennent. Et même s'il ne chaussera pas les crampons à la place des joueurs pour affronter Abou Trika et Amr Zaki, notre ami Saïd Oulmi aura eu le mérite de nous avoir appris que même le miracle est possible pour l'Algérien, dès lors que les moyens nécessaires sont réunis autour de lui. Mais la qualification au Mondial ne signifiera pas que le football algérien va bien et qu'il a atteint les sommets. Le chemin est encore long et sinueux. Malgré tout, cela reste encore possible.