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Abdeslam, Un pur-sang au cœur en or !
Publié dans Le Buteur le 12 - 03 - 2009

«J'ai toujours rêvé de faire une carrière de footballeur. Comme j'ai arrêté les études très jeune, il ne me restait que le football.»
On a voulu faire plus ample connaissance avec Chérif, on a découvert Nacer-Eddine. C'est fou ce que les deux personnages contrastent. Abattage, tacle et engagement sur le terrain. Réserve, timidité et générosité en dehors. Tel est le Abdeslam de tous les jours, tel qu'on ne le connaissait pas. C'est un peu docteur Jeckyll et Mister Hide. En plus soft quand même. Le capitaine de la JSK nous a reçu chez lui à Hussein Dey pour un moment d'intimité que nous allons tenter de partager avec vous...
Temps mort ! Il cogite, hésite puis répond. C'était comme ça à chaque fois. Il ne s'enflamme point. Il ne force pas sur le verbe, quitte à friser parfois la langue de bois. Réfléchi, Chérif Abdeslam l'est. A sa timidité vient se mêler une pointe de discrétion à faire pâmer ces dames ! Cela pourrait paraître exagéré pour certains, tant l'homme traîne, telles des casseroles, une réputation lancinante de dur à cuire. C'est peut-être vrai, finalement. Cette étiquette pourrait être justifiée par cet abattage qui fait le fond de commerce de ce milieu récupérateur au tempérament bien trempé. Prince des grands défis et des basses œuvres, Abdeslam est le genre de joueurs bien taillé pour le combat. Sa technique balle au pied se dissout complètement sous cette grosse débauche d'énergie, au point que l'on ne retient de lui que son engagement. Un style qui ne plait pas à tous. Et quel style plairait à tout le monde ! L'anecdote qui va suivre résume à elle seule Abdeslam vu de l'extérieur. « Un jour on m'a raconté qu'un supporter du CRB avait acheté un billet juste pour m'insulter et rentrer chez lui (…) Je n'ai jamais rien compris à cela. C'est comme ça et puis voilà. J'essaye de gérer et de faire fi… », raconte-t-il, mi-sérieux, mi-rigolard. Enfant de rancœur, voici Abdeslam tel qu'on le connaît. Ce qui n'est pas forcément vrai et c'est ce que nous avons voulu vérifier en tentant ici de soulever le voile sur sa personne pour vous présenter le joueur par les différentes stations de sa carrière, et aussi l'homme de tous les jours avec ses racines et ses ailes. Pour ce faire, on a choisi de pénétrer dans son univers le temps d'une journée. Chérif Abdeslam nous a ouvert sa porte et… son cœur. Une journée, ce n'est jamais assez pour connaître quelqu'un, mais suffisant pour le cerner. Le joueur a accepté, candide, notre idée car ne sachant pas trop ce que l'on pouvait bien faire de cette journée. Sans esbroufe ni trop se forcer, il s'est prêté au jeu. Ce qui rend cette approche plus intime.
Temps mort ! Le temps était inhabituellement ensoleillé en ce lundi 9 mars. De quoi donner envie à la gent féminine de prolonger au lendemain une journée qui leur est consacrée de fait. Du tunnel qui mène aux vestiaires, la silhouette chétive de Abdeslam fait irruption sur la piste cyclable du stade du 1er-Novembre au moment où le reste du groupe vaquait à l'entraînement quotidien. Le joueur ne s'était pas entraîné ce jour-là. Il s'est contenté d'un programmé allégé. Ça tombait bien ! L'on n'était pas obligés d'attendre jusqu'à la fin de la séance. Ainsi, on pouvait l'avoir rien que pour « vous » pour tout l'après-midi. Alors, où est-ce qu'on pourrait bien aller ? Ça cogitait à fond à ce moment-là dans la tête de Abdeslam qui se remuait les méninges pour monter un programme, avant d'opter finalement pour la spontanéité…
La Montagne, pour un retour aux sources
Une spontanéité qui nous a menés vers son patelin à La Montagne, son quartier d'enfance, en plein cœur de la banlieue est d'Alger. Va donc pour un retour aux sources, qui même s'il fut court, a rappelé pas mal d'anecdotes à Nacer-Eddine (son deuxième prénom) sur son enfance et ses débuts dans le football. C'était aussi l'occasion de revoir les amis d'enfance, les cousins, le quartier tout court. Le décor est resté identique. C'est comme si le temps c'était figé. « Rien ou presque n'a changé ici. C'est resté comme avant ! », ironisait-t-il. La petite ruelle qui mène à l'ancienne maison des Abdeslam était déserte. A peine deux jeunes, trois tout au plus rasaient les murs des ancienne bâtisses. L'un d'eux n'est autre qu'un cousin de Abdeslam qui tient une petite « table » à tabac à côté du domicile familial. L'on ne pouvait s'y tromper. Un « Vive JSK, Vive Abdeslam » qu'on avait inscrit en gras sur la porte d'entrée aimantait l'intérêt. Pour un quartier acquis à la cause du NAHD et de l'USMH, cette déclaration d'amour pour la JSK est l'exception qui fait la règle. « Je ne me souviens plus quand on l'avait écrit, mais c'était bien avant que je ne signe pour la JSK. Ici, c'est vrai que beaucoup sont des fervents du NAHD et d'El Harrach, mais il y en a quand même des supporters de la JSK.» Tiens, en voilà un justement. Moh, la trentaine passée, coiffé d'une casquette, tout fier d'avouer sa sympathie pour le club de son ami d'enfance. « Je ne supporte pas la JSK car Nacer-Eddine y joue. Je l'ai toujours fait. Seulement, ça fait plaisir de l'avoir chez nous avec le brassard de capitaine en sus ! » Pendant ce temps, Abdeslam saluait un voisin à qui il demandait aimablement des nouvelles de « la vieille ».
Parti pour jouer un match, il se retrouve au commissariat
Au bout d'un quart d'heure, un peu plus peut-être, nous quittâmes Bach-Djerrah pour Hussein Dey, là où habite Abdeslam avec sa famille. Sur la route, à quelques encablures de là, juste au sortir du tunnel de Oued Ouchaiah, Les véhicules ralentissent à hauteur du barrage sécuritaire fixé à quelques mètres de là. Le joueur se remémore alors une mésaventure qu'il avait vécue à cet endroit précis, il y a bien longtemps. Drôle de mésaventure en effet, puisqu'il s'est fait embarquer par la police et fut interrogé pendant une heure alors qu'il devait prendre part à un match de championnat avec les juniors du NAHD. « C'était un vendredi. J'attendais le bus du club pour aller jouer un match de championnat à Sour El Ghozlane. Comme le bus a tardé je me suis isolé dans un coin sur le bas-côté, un peu à l'écart du barrage car à l'époque la situation était un peu tendue. Grande fut ma surprise lorsque deux agents de sécurité me demandèrent de les suivre. Quelques minutes plus tard je me suis retrouvé au commissariat, à subir un interrogatoire. On m'a mis sur la table une dizaine de photos, a priori de suspects, qu'on me demandait d'identifier. J'ai eu beau leur répéter que j'étais un joueur et que je ne faisais qu'attendre le bus du club pour aller jouer un match, en vain. Heureusement qu'un des officiers m'a cru et on on m'a libéré.» Il y a eu des moments comme celui-là, où le joueur se livrait sans qu'on ait eu à le piquer. Temps mort ! Waffa, une petite princesse de 18 mois vient nous accueillir sur le seuil de la porte des Abdeslam, à Hussein-Dey. Waffa est la fille cadette de Chérif. Bien qu'intimidée par les crépitements des flashes de l'appareil photo de Zahir, notre photographe, elle accourt dans les bras de son père qui avait passé le soir d'El Mawlid Ennabaoui à Tizi. Moment magique ! Abdeslam, merci de nous recevoir…
De Leveilley au NAHD en passant par l'IRHD
Il faut dire que sa cote, Abdeslam l'a façonnée loin du 20-Août 55. Dans le quartier voisin, à Hussein-Dey où il incarne avec beaucoup d'autres joueurs la réussite de l'école du NAHD. Oui, c'est vrai qu'avant de signer chez les Sang et Or sa première licence, Abdeslam est passé d'abord par Leveilley, puis l'IRHD, mais c'est au NAHD où il a passé plus de onze ans qu'il s'est fait un nom. Cela fait de lui un pur-sang au cœur d'or ! «J'étais très jeune lorsque j'ai signé ma première licence au NAHD. C'était en 1993 je crois. Avant, j'avais joué une année à Leveilley et une autre à l'IRHD. Mais c'est au NAHD que j'ai grandi. J'y ai fait toutes mes classes et c'est pour cette raison que je m'identifie toujours à ce club », précise t-il. Abdeslam a joué son premier match en seniors lors de la saison 1998-1999 face à l'ASO, à Zioui. Le NAHD évoluait en deuxième division à l'époque. « Le stade était encore en tuf et je me souviens avoir ressenti une grosse pression lorsque le coach m'avait dit que j'allais jouer ce match. On m'avait aligné ailier droit, et on a fini par l'emporter par un but à zéro. Ce n'était pas là le vrai grand départ puisque j'ai dû patienter un peu avant de faire mon trou. Le vrai départ, c'était face au MCO en, quart de finale de la coupe d'Algérie la même année. » Depuis, Abdeslam n'a quitté l'équipe première qu'en de rares fois. Que ce soit au NAHD ou à la JSK.
«Bouzidi m'a fait reculer d'un cran»
Après plus de huit saisons en première division, Chérif Abdeslam reste incontestablement l'un des meilleurs à son poste. Une régularité qui s'inscrit dans la durée avec en moyenne une trentaine de matches par saison. Beaucoup l'ignorent certainement, mais Chérif Abdeslam n'a pas été formé comme milieu récupérateur. «Je jouais devant. Que ce soit en 9 ou en 10. Lorsque nous avions remporté la coupe d'Algérie avec les juniors lors de la saison 1996 j'avais terminé parmi les meilleurs buteurs de l'équipe.» En voici une nouvelle ! Abdeslam est donc un recyclé. Le fruit d'un métissage technico-tactique qui lui a donné sa vraie vocation. Ce qui lui a réussi plutôt bien. « Lors de mes premiers matches chez les A, je jouais déjà ailier droit. C'est en fait Youcef Bouzidi qui m'avait fait reculer d'un cran. Au départ, c'était juste pour voir ce que ça allait donner, mais finalement j'ai fini par me stabiliser à ce poste. Quand j'y repense, je me dis qu'il avait vu juste. Il me disait que je serais bien dans un rôle, disons de rempart. Depuis, j'ai pratiquement joué à tous les postes. En défense centrale ; à droite ; et même… gardien de but ! », fait-t-il remarquer. Et sur ce point, Abdeslam n'a pas fait que s'essayer à ce poste lors des séances d'entraînement, puisqu'il avait déjà gardé les buts du NAHD lors d'un match de championnat. C'était face à l'USMB lors de la saison 2003-2004. « J'ai joué dix minutes et je peux vous dire que c'étaient les plus longues que j'avais passées sur un terrain. Notre gardien a été expulsé, et comme les trois changements ont été épuisés, j'ai enfilé les gants ! J'ai même réussi un bel arrêt dans les arrêts de jeu », raconte Abdeslam. Lang s'en souviendra !
A. A. A.
«Sur un terrain, je me sens un autre»
* A 31 ans, pensez-vous avoir réalisé la carrière dont vous rêviez étant jeune ?
Dieu merci, je ne regrette rien. J'ai toujours rêvé de faire une carrière de footballeur. Comme j'ai arrêté les études très jeune, il ne me restait que le football. Je me suis appliqué à fond. Si c'était à refaire, je ferai la même chose, la même carrière, les mêmes choix.
* Vous ne changeriez rien de votre parcours ?
Rien ! Enfin, si… peut être une chose. J'aurais aimé fêter un titre avec le NAHD et défiler avec les supporters dans la rue. Sinon, à part ça, rien. Je crois au destin et je suis content de ce que j'ai réalisé.
* Y a-t-il un match dont vous auriez souhaité changer le cours ?
Non, pas spécialement. C'est vrai que je supporte mal la défaite, mais je suis quelqu'un qui croit en les vertus du sport. Comme quoi il faut accepter la défaite qui fait aussi partie du jeu. J'ai goûté à l'euphorie de la victoire et à l'amertume de la défaite. Il n'est jamais facile de perdre un match, mais c'est comme ça et il faut l'accepter.
* Un jour un arbitre avait témoigné qu'entre Abdeslam le joueur et l'homme il y a tout un fossé ; ressentez-vous un changement dans votre personnalité sur le terrain ?
Oui ! On me le dit souvent et c'est vrai. Sur un terrain, je me sens tout autre. Je ne suis pas agressif comme le disent certains. Je me donne juste à fond. Je mouille le maillot. Après le match, je redeviens moi-même. Je rigole, je parle avec tout le monde. Je prends le bus le matin. Finalement, je me dis que je joue un rôle, c'est tout. Mais celui que l'on voit n'est pas forcément le vrai. Il faut juger les gens sur leurs actes.
* C'est quoi le secret de votre relation tendue avec les supporters du CRB ?
Moi-même, je ne saurais répondre à cette question. Pourtant, j'ai failli rejoindre ce club par le passé. Il n'en a pas toujours été ainsi mais c'est vrai que les choses ont, disons, empiré depuis que j'ai signé à la JSK.
* On dit que vous êtes très proche de Hannachi, est-ce vraiment le cas ?
Proche, ne serait pas le mot qui sied à ma relation avec le président. Disons, qu'en tant que capitaine, on échange un peu plus souvent la parole. Ça lui arrive de me consulter sur certaines décisions. Tous les présidents font cela avec leurs capitaines, je crois. Pour moi, c'est une marque de considération que le président demande mon avis sur tel ou tel sujet.
* Quel est l'entraîneur qui vous a le plus marqué durant votre carrière ?
Sans hésiter, je dirai Youcef Bouzidi. Il m'a beaucoup apporté durant mes années au NAHD. Je ne l'oublierai pas.
* En un mot, que représente pour vous le NAHD ?
Ma famille.
* La JSK ?
Mon palmarès.
Entretien réalisé par
Achour Aït Ali
«J'ai signé deux ans au Mouloudia»
Beaucoup l'ignorent, mais avant de s'engager avec la JSK, Abdeslam a signé pour deux ans au MCA. pour une confidence, c'en est une ! « Cet été-là, tout était préparé pour que je joue au Mouloudia. Je laissais courir les rumeurs m'annonçant signataire à la JSK avant même la fin de la saison, mais je dois préciser que la JSK ne s'est manifestée que bien après la fin de la saison. D'ailleurs à l'époque, quelques jours à peine nous séparaient de la clôture du marché des transferts. Avant, j'avais négocié et conclu avec le Mouloudia. J'avais même paraphé un contrat de deux saisons et j'ai encaissé une partie de mon dû. J'avais rencontré Bracci, l'entraîneur de l'époque. Mais le lendemain, un groupe de dirigeants du MCA m'ont appelé au téléphone pour me demander de venir renégocier ma prime. Voyant le manège, j'ai appelé Tourqui au téléphone et je lui ai fait savoir que je voulais qu'on résilie le contrat qu'on avait signé. Je lui ai raconté tout et il a accepté. Il s'est comporté en homme avec moi. Je lui ai rendu l'argent que j'avais encaissé et il a déchiré le contrat. Le lendemain, la JSK s'est manifesté et on a conclu sur-le-champ », nous raconte-t-il. Hannachi a donc dû attendre six longues années avant de faire signer ce milieu de terrain qu'il convoitait depuis 2000. Mais à l'époque, Ighil le président, a dû le refroidir en demandant en échange Zafour, Driouèche et Belkaid. Du lourd dans la balance...
« La pression, c'était à Sour »
Que signifie le mot pression pour Abdeslam ? Il aurait pu nous répondre par « connaît pas ! ». Mais il nous a sorti une réponse plutôt biscornue. « La pression, c'est à Sour ! » Allusion faite à l'enfer, et là le mot n'est pas trop fort, vécu par l'équipe du NAHD lors de la saison 2003 à Sour El Ghozlane. Il raconte. « A l'époque, on jouait pour l'accession. Lors de l'avant-dernière journée, on était certains de monter puisqu'on comptait quatorze points d'avance. A l'opposé, Sour devait gagner pour éviter le purgatoire. Le stade était plein comme un œuf. C'est fou le monde qu'il y avait. Sur le terrain, à peine cinq policiers pour assurer la sécurité. Nous avons gagné par deux buts à un, avec, notamment, un but victorieux de Yacef et on nous a enfermés dans le vestiaire jusqu'à 21h ! » Ce jour-là, L'entraîneur Cheradi a été évacué vers l'hôpital et l'on comptait plusieurs blessés parmi la délégation du NAHD. « Ça, c'est de la pression. Quand tu vis une telle mésaventure, tu es marqué à vie. Tu banalises carrément la pression des autres stades. » Depuis, Abdeslam est immunisé.
«Toi, tu parais plus vieux à la télé»
Pour étayer un peu ce que nous disions sur Abdeslam vu de l'extérieur, rien de tel que cette petite phrase qui a fusé spontanément de la bouche d'un garçonnet à la sortie du stade du 1er-Novembre. Le môme était tout heureux de voir le capitaine kabyle devant lui. Ne sachant pas trop quoi dire, il lui lance : « Toi, tu parais plus vieux à la télé ! » Cette phrase a déclenché les rires de ses copains. Avec sa barbe de quinze jours, il est vrai que Abdeslam fait plus que son âge. Mais pourquoi se laisse-t-il pousser la barbe ? Cela pourrait faire croire à des considérations religieuses, mais il n'en n'est rien. « C'est en fait à cause de ma peau. Elle s'irrite sous l'effet de la lame. J'ai essayé toutes sortes de rasoirs et d'applications après-rasage, en vain. J'ai choisi donc ce look, plus par contrainte que par choix. » Voici donc le secret de ce look vrai-faux akhina !
SOS Auto-école
Cela pourrait surprendre certains, mais à 31 ans, Chérif Abdeslam n'a toujours pas passé son permis de conduire. Au moment où ses coéquipiers se gargarisent au volant de leurs cylindrées, lui préfère le siège passager. « Je ne sais pas mais quand j'y pense, je me dis que je n'ai jamais eu le temps pour aller passer le permis. Ça prend beaucoup de temps et avec les entraînements, les matches et les regroupements, je n'ai jamais eu le temps. C'est vrai que ce n'est pas une excuse, mais à chaque fois que je me dis que cette fois-ci c'est bon, je vais passer mon permis, il y a un truc qui m'empêche de le faire. Mais c'est décidé, cette fois, je le ferai, c'est juré. » En attendant, il ne s'empêche pas de faire un tour au volant, même sans … permis de conduire. SOS Auto-école !
Appelez-le Nacer-Eddine
Nacer-Eddine Abdeslam, vous connaissez ? Eh bien ce n'est autre que Chérif, l'actuel capitaine des Jaune et Vert. L'international est plus connu à Hussein Dey et La Montagne par son deuxième prénom, Nacer-Eddine. « A la maison, et dehors à Hussein-Dey, on m'appelle Nacer-Eddine qui est mon deuxième prénom. Même à la maison, on ne m'appelle jamais Chérif. Ce surnom, c'est au stade… »


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