«Je prendrai une décision après la fin de la phase aller» Les responsables de la JSK connaissent une fin de phase aller très mouvementée. Plusieurs questions se traitent de jour en jour pour essayer d'améliorer les conditions mais aussi d'atteindre les objectifs tracés pour la phase retour du championnat, notamment la Ligue des champions. En plus de la question du renforcement de l'équipe par un ou deux joueurs, les responsables kabyles se sont penchés ces trois derniers jours sur la question de la probable venue d'un entraîneur, lors de la phase transitoire, qui s'étalera du 27 décembre au 15 janvier. D'après une source très proche de l'homme fort des Canaris, les dirigeants songent à l'actuel entraîneur du WAT, Fouad Bouali, pour prendre en main la tête du staff technique. Son nom a été cité à plusieurs reprises du côté de la maison kabyle, sans pour autant entrer en contact très avancé avec lui. Les performances qu'il a réalisées durant ces dernières années à Tlemcen ont pesé dans ce choix. Il faut dire que ce n'est pas la première fois que Bouali est annoncé à la JSK. Rappelons qu'il était pressenti la saison passée, juste après le départ du Roumain Moldovan. Toutefois, il n'y avait pas eu de suite, vu que l'entraîneur en question avait déjà entamé la saison à Tlemcen qui se trouvait en D2. Bouali s'était fait le pari avec ses joueurs de poursuivre la mission afin de retrouver la D1, une année plus tard. Chose faite, puisqu'il a fallu une saison seulement pour que le WAT retrouve l'élite. C'est juste pour donner un aperçu de la grande estime dont bénéficie Bouali de la part des dirigeants, joueurs et supportes. Toutefois, la crise financière difficile que traverse actuellement le WAT a poussé Fouad Bouali à envisager de se retirer de la barre technique dès la fin de la phase aller. Même si ses dirigeants et supporters exercent une pression pour lui faire changer d'avis, sa décision de quitter la barre technique est quasiment irrévocable. Chose qui a poussé les responsables du club du Djurdjura à entrer en course pour acquérir ses services. De son côté, Bouali nous a déclaré dans l'entretien qui suit qu'il a toujours géré les situations en fonction du présent. Il préfère attendre la fin de la phase aller pour trancher définitivement sur la question de sa probable venue à la JSK, en attendant bien évidemment un signe du président Hannachi, voire de ses dirigeants. Reste à savoir si les responsables de la JSK saisiront l'opportunité de la présence de Bouali dès aujourd'hui à Alger pour établir une première avec lui et faire avancer les choses entre les deux parties. Affaire à suivre. «Je prendrai une décision après la fin de la phase aller» * On a beaucoup cité votre nom ces derniers jours du côté de la maison kabyle. Qu'en est-il au juste ? Vous venez de me le faire savoir. Je sais que la JSK a connu récemment un changement au niveau de la tête du staff technique. Mais je ne peux pas dire que je suis pressenti, car rien d'officiel n'a été établi pour l'instant. De mon côté, je suis actuellement à la tête du staff technique du WAT. J'ai deux rencontres à préparer. Toutefois, j'ai fait savoir à la direction que je suis partant à la fin de la phase aller. Après, on verra. * Donc, vous n'avez pas eu de contact officiel de la part d'un quelconque dirigeant de la JSK ? Non, au moment où je vous parle, j'affirme qu'aucun dirigeant de la JSK ne m'a contacté pour me faire part des intentions du président Hannachi (entretien réalisé hier, ndlr). Vous venez de me faire savoir que je suis pressenti. Pour l'instant, je ne peux pas trop me prononcer sur la question. Je dois avant tout régler les choses avec le WAT, puis attendre du nouveau, probablement dans les prochains jours. * Dans le cas où il y en aurait, seriez-vous prêt à négocier ? (Il sourit.) Comme je l'ai dit précédemment, c'est trop tôt pour parler d'éventuelles négociations avec les responsables de la JSK. Dans le cas où un contact officiel s'établirait, il est clair que je prendrai des décisions. Toutefois, et à défaut de me répéter, je dois avant tout attendre la fin de la phase aller pour agir. En tous les cas, tout est une question de mektoub. * Ne pensez-vous pas que les problèmes que vous avez connus récemment au WAT ont poussé les dirigeants de la JSK à songer à vos services ? Sincèrement, je n'en ai aucune idée. De mon côté, j'ai été correct envers les responsables du WAT. Il existe des problèmes au sein du club qui m'empêchent de poursuivre mon travail. J'ai aussitôt avisé la direction que je démissionnerai, une fois que les deux rencontres restantes seront achevées. Peut-être que c'est la raison qui a poussé les dirigeants de la JSK à penser à moi. * Ce n'est pas la première fois que vous êtes pressenti à la tête du staff technique de la JSK. Quel effet cela vous fait-il ? J'en suis très honoré, c'est certain. Vous savez, j'ai à chaque fois accompli mon travail consciencieusement. Maintenant, il appartient aux autres de me juger. Je fais mon travail correctement, et c'est ce qui compte le plus. Une chose est sûre, on finit toujours par être récompensé de son travail. * Etes-vous officiellement partant à la fin de la phase aller ? Ma décision est irrévocable. Je termine les deux rencontres qui restent et je quitte la barre technique du WAT. Par la suite, je serai ouvert à toute proposition. Dire qu'il y aura du nouveau dans les prochains jours, tout dépendra des offres. Mais chaque chose en son temps. J'agirai en fonction de la situation qui se présentera. Entretien réalisé par Abdelatif Azibi