Au moment où plusieurs confrères béninois avaient essayé de démentir toute suspension à l'encontre de l'arbitre Coffi Codjia, un quotidien local, Le Matin, en l'occurrence, a confirmé la sanction infligée par la CAF à ce referee mais non sans prendre la défense de ce dernier en s'attaquant ouvertement aux responsables de l'instance qui gère le football en afrique. Ainsi, sous le titre : « Suspension de l'arbitre Koffi Codjia : Cette CAF qui mange ses enfants », l'auteur de cet article, qui a commencé à fabuler en accusant indirectement le président de la FAF, Mohamed Raouraoua d'être derrière cette mise à l'écart de Codjia, a dressé un véritable réquisitoire contre l'instance fédérale africaine et son président Aissa Hayatou. Il a aussi chargé la commission compétente au sein de la confédération africaine de football pour qui il reproche notamment de n'avoir pas trop attendu à mettre au frigo Codjia, coupable de n'avoir pas exclu directement le portier algérien Faouzi Chaouchi, alors que l'auteur de l'acte reste toujours sans sanctions. «C'est quand même dommage que la CAF se soit offert la tête du Béninois pour … si peu. Cette CAF sous Hayatou, très mal inspirée et sans doute très mal conseillée, risque de faire dans l'avenir plus de mal que de bien au foot continental. Si elle a tellement vieilli (21 ans de règne) au point de devenir cannibale, alors pitié pour ses enfants. » Indique ce journal très lu au Bénin. « Ce n'est pas en condamnant l'arbitre béninois que l'honneur des Algériens sera sauf. » Rajoute ce journaliste, histoire de faire croire au gens la thèse du complot alors que Codjia avait bel et bien privé l'Algérie d'une finale caressée depuis plus de 20 ans. La sanction est logique et vient mettre à nu toute l'incompétence de cet arbitre à mettre aux… oubliettes. Synthèse Moumen A