L'affaire du caillassage du bus algérien, l'autre grief Il faut rappeler que les déboires de Samir Zaher ont commencé au lendemain du verdict rendu public par la Fédération internationale de football au sujet des sanctions prises à l'encontre de la Fédération égyptienne de football, coupable de n'avoir pas assuré la sécurité des Algériens dans cette affaire du caillassage du bus de l'Equipe nationale algérienne, la veille du match retour Egypte-Algérie disputé le 14 novembre dernier au Caire. A en croire quelque sites spécialisés égyptiens, le ministre égyptien des Sports, s'attendait un peu à des sanctions après le dossier en béton présenté par le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, à la FIFA, mais ce qui a manifestement irrité les autorités égyptiennes, c'est le fait que Zaher ait caché certaines sentences infligées par la FIFA, notamment celle qui stipulait que l'Egypte serait tout simplement privée des éliminatoires qualificatives au Mondial 2014 dans le cas où de tels événements malheureux, comme ceux vécus par notre délégation le mois de novembre passé, venaient à se reproduire et ce, de toutes compétitions internationales. Il a caché la vérité au peuple égyptien Samir Zaher, qui a tenté à maintes reprises de chercher un compromis avec son homologue algérien, Mohamed Raouraoua, a reçu un niet catégorique du président de la FAF. Refusant de présenter des excuses officielles au peuple algérien que Raouraoua avait placé comme unique condition de réconciliation avec la FEF, Zaher n'a fait qu'aggraver son cas puisque les événements vont vite s'enchaîner sur sa personne. Ainsi, après s'être rendu compte de la lourdeur des sanctions prises à l'encontre de l'Egypte, il a tout fait pour cacher la vérité au peuple égyptien, représenté par le Conseil National du Sport. Il avaient aussi, sans daigner consulter le président du CNS, signé un document devant les responsables de la FIFA dans lequel il s'engageait à ne pas faire appel à la sanction quelles que soient ses retombées sur le sport égyptien. Une manière d'agir qui a poussé l'homme fort du sport égyptien, Hacen Saqr, à lui demander des comptes à propos de certaines irrégularités liées à la gestion financière de la FEF qui remontent à l'exercice 2007-2008. Moumen A.