Nicolas Anelka, l'avant-centre de l'équipe de France de football dont l'exclusion a provoqué une «mutinerie» des joueurs, affirme que la situation «devait exploser» et ajoute dans un entretien publié jeudi par le quotidien France Soir que toute la sélection était «solidaire». L'international ne précise pas en revanche les mots qu'il a eut avec le sélectionneur, Raymond Domenech, à la mi-temps du match de Coupe du monde entre la France et le Mexique (0-2). La version de l'incident relatée par le quotidien sportif L'Equipe a abouti à l'exclusion d'Anelka du groupe France, que les joueurs ont dénoncée en refusant de s'entraîner le 20 juin. «Si ce n'était pas par moi que tout s'était précipité, cela serait arrivé par quelqu'un d'autre. Ça devait exploser», dit-il. Anelka ajoute : «Tout le monde, je dis bien tout le monde, était solidaire (...) Dans cette affaire de mutinerie, tout et son contraire a été dit. S'il y avait des joueurs qui voulaient s'entraîner, qu'ils parlent maintenant. Mais je suis certain à 100% que personne ne le fera», continue l'avant-centre du FC Chelsea, 31 ans. L'ancien joueur du Paris Saint-Germain et du Real Madrid salue par ailleurs «le courage» du milieu de terrain de l'Olympique Lyonnais, Jérémy Toulalan, qui a pris récemment la parole pour dire que tous les joueurs de l'équipe de France étaient d'accord pour faire la grève de l'entraînement. «Il faut une forme de courage et un gros mental à Jérémy pour assumer cela. Je suis fier d'avoir joué avec lui et avec toute l'équipe de France», explique Anelka.