Nabil Maâloul ne garde jamais sa langue dans la poche lorsqu'il s'agit de défendre l'intérêt suprême de l'équipe nationale de son pays. Sans démagogie, l'ancien milieu de terrain et capitaine d'équipe de la Tunisie, Nabil Maâloul, a bien voulu donner son avis sur la préparation de l'équipe nationale tunisienne. Dans un entretien accordé à un journal tunisien paru hier, Maâloul, qui a subi les pires critiques lorsqu'il était entraîneur adjoint de l'EN tunisienne avec Lemerre, est allé au bout de ses pensées. «Je veux commencer par dire que la seconde partie de la préparation de l'équipe nationale sera la plus importante, car elle sera axée sur le volet technico-tactique. C'est pourquoi je ne conçois pas qu'une préparation s'effectue sans rencontre amicale. Vous me dites que la Tunisie rencontrera la Gambie le 9 janvier. Trop peu pour un entraîneur qui vient à peine de débarquer en équipe nationale. Et là, je me pose une question : qu'a-t-on fait depuis le tirage au sort de la CAN effectué en Angola ? Pourtant, Habib Mejri et un membre fédéral étaient sur place. Ils pouvaient négocier avec les entraîneurs venus à Luanda assister au tirage au sort. . Vous me dites ensuite qu'on n'a pas pu dénicher de sparring-partners aux Emirats Arabes Unis. Je réponds que c'est faux, car, à ma connaissance, plusieurs équipes européennes sont à pied d'œuvre aux EAU à l'instar du Bayern, de l'Inter de Milan, de Salzbourg et j'en passe. Je ne pense pas qu'une des équipes présentes ait refusé de rencontrer la Tunisie.» Très offensif, Maâloul qui n'a pas été tendre avec l'entraîneur national et les membres de la Fédération tunisienne de football, enchaîne : «Faouzi Benzarti a ensuite évoqué la non-participation de Ben Khalfallah, Yahia et Mehdi Nafti, où est le problème ? Dites-moi, depuis quand une équipe nationale repose-t-elle sur deux, trois joueurs, voire plus. Yahia et Nafti n'ont d'ailleurs pas été convoqués pour la première étape de la préparation, qu'ils restent là où ils sont actuellement. Même raisonnement pour Ben Khalfallah qui, après avoir dit oui, a préféré s'éclipser. Je dis et je persiste : une équipe nationale est un groupe de joueurs, elle ne repose pas sur des individualités. C'est la solidarité du groupe qui fait sa force. Inutile donc de regretter leur absence, car c'est un faux problème.» Nabil Maâloul ne garde jamais sa langue dans la poche lorsqu'il s'agit de défendre l'intérêt suprême de l'équipe nationale de son pays. Synthèse de Moumen A.