Malheureusement, la belle histoire est en train de virer au grotesque. L'entraîneur du Real est le grand perdant des quatre clasicos en dix-huit jours. Les Merengue ont certes remporté la Coupe du Roi, mais ils ont quasiment perdu tout espoir de titre de champion d'Espagne et ils sont éliminés de la Ligue des champions. La liste des détracteurs de Mourinho s'est par ailleurs allongée. Ottmar Hitzfeld, ancien entraîneur du Bayern Munich, n'y est pas allé avec le dos de la cuillère. « Une telle façon de jouer ne correspond pas aux exigences du Real, c'est même une honte pour Madrid. Elle porte atteinte au renom et à l'image de ce club légendaire », estime le sélectionneur de la Suisse, vainqueur de la Ligue des champions avec Dortmund et le Bayern, qui qualifie « Le Mou » d'« arrogant et hautain ». Même Pep Guardiola avait craqué à la veille du match aller en Ligue des champions, lassé des attaques de son homologue madrilène. Mercredi, c'est Sener Erzik, vice-président de l'UEFA, qui s'en est pris au Portugais, qui avait reproché à l'instance de favoriser le Barça en raison de son sponsor maillot, l'Unicef. « Mourinho est clairement dans un rôle de meneur ici. Je me souviens du célèbre film Le Bon, la Brute et le Truand. Peut-être qu'il est temps pour Mourinho de jouer le bon gars pour un certain temps. Il a déjà joué les deux autres rôles. » « Le Real est prisonnier de la personnalité de Mourinho », accuse quant à lui le vice-président du Barça, Carles Villarubi. Francesoir.fr