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Jouer à Cabinda n'est pas avantageux
Publié dans Le Buteur le 19 - 01 - 2010

Jouer au stade Chiazi de Cabinda a ses avantages et ses inconvénients.
Jouer au stade Chiazi de Cabinda a ses avantages et ses inconvénients. La sélection nationale appelée à quitter Luanda pour y aller pour disputer le quart de finale contre le leader de la poule B n'aura pas à souffrir d'un problème d'acclimatation, puisque c'est pratiquement les mêmes températures qui règnent dans les deux villes, avec également le même fort taux d'humidité, à la seule différence qu'il arrive souvent qu'il y ait des pluies orageuses le soir. La différence, si elle devrait se faire, concernerait d'autres facteurs.
Un point positif : pas de bouchons
L'avantage qu'il y a à se trouver à Cabinda réside principalement dans la proximité du stade Chiazi, où se font les entraînements, de la Cité olympique, camp d'hébergement des sélections (à peine deux kilomètres). De plus, il n'y a pas de bouchons sur l'itinéraire du fait qu'aussi bien le village des sélections que le stade sont situés à la sortie de la ville, sur la route menant à Malongo.
Cela convient parfaitement au repos des joueurs qui étaient à Luanda, lesquels feront cette fois-ci l'épargne des longs et harassants déplacements entre leur hôtel et le stade du 11-Novembre de Luanda, situé loin de la ville. De plus, le fait que la Cité olympique et le stade soient entourés d'une surveillance accrue rend les déplacements des sélections très fluides.
La qualité du terrain, le point noir
Le principal inconvénient qu'il y a à jouer à Cabinda est l'état de la pelouse du stade Chiazi. Lorsqu'on sait que même la sélection de la Côte d'Ivoire, qui y a joué deux matches sans concéder de défaites s'en est plaint, on comprend que ce n'est vraiment pas le top. En plus du fait que plusieurs parties du terrain sont desséchées, notamment dans les points de corner et à l'intérieur des deux surfaces de réparation, le gazon n'est pas toujours bien tondu. Ceci ajouté au fait que la pelouse a été fabriqué avec terrassement en sable afin d'éviter son desséchement, ce qui la rend lourde, surtout lorsqu'il pleut. Elle est même plus lourde que celle du stade du 11-Novembre de Luanda. Jouer sur ce terrain la première fois est pénalisant à cause de sa mauvaise qualité et de l'absence de repères. Si la Côte d'Ivoire aura bien un avantage sur son adversaire, c'est bien celui-là.
F. A-S.
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Le contrôle des passeports est systématique
Bien que l'aéroport de Cabinda soit desservi par des vols domestiques en provenance de la capitale Luanda, les étrangers y sont soumis à un contrôle de leurs passeports, comme s'il s'agissait de l'arrivée de vols de l'étranger. La forte présence d'étrangers dans la province et la crainte de l'infiltration de membres du mouvement séparatistes rebelles du FLAC parmi les passagers des différents vols explique cette précaution.
Des policiers partout
Du fait de la spécificité de l'enclave du Cabinda (l'un des plus grands réservoirs de pétrole au monde), la province est l'un des territoires les plus sécurisés de l'Angola. On trouve des policiers et des postes de contrôle un peu partout dans la ville, dans les grandes bourgades et sur les axes routiers. Les officiels de la province et du gouvernement ainsi que les étrangers travaillant dans les sites de production pétrolière ne se déplacent jamais sans escorte, de crainte d'attentats des rebelles séparatistes du FLAC (Front de libération du Cabinda).
L'eau, une denrée rare
S'il y a bien une denrée rare au Cabinda (tout comme dans la majorité des provinces de l'Angola), c'est l'eau potable. En effet, l'eau de bonne qualité est tellement rare qu'elle coûte plus cher que le carburant. Le plus sûr serait d'acheter de l'eau minérale disponible dans les magasins d'alimentation générale.
Le réseau téléphonique peu fiable
Il est très difficile de communiquer par téléphone dans le Cabinda en direction de l'Angola métropolitaine. Non pas que les cartes SIM (puces téléphoniques) ou leurs recharges ne soient pas disponibles (il y en a partout), mais c'est le réseau de téléphone mobile qui n'est pas fiable, du fait de l'interférence des réseaux de la République démocratique du Congo, pays limitrophe qui a la particularité de «séparer» la province du Cabinda du reste de l'Angola.
L'avion, le moyen de déplacement le plus sûr
Il est difficile voire quasiment impossible de se rendre de l'Angola métropolitaine vers l'enclave du Cabinda par route, vu qu'il faudrait, pour ce faire, traverser le territoire de la République démocratique du Congo (ex-Zaïre) sur près de 60 kilomètres. Seuls les citoyens qui n'ont pas beaucoup de moyens le font par bus ou par voiture et c'est parfois risqué. Le moyen le plus usité et le plus sûr est l'avion. Les marchandises, quant à elles, sont transportées par bateau ou par train. Plusieurs compagnies aériennes locales desservent l'aéroport de Cabinda, en général à raison de deux vols par jour.
Le français plus parlé que l'anglais
Même si elle est angolaise, la province du Cabinda est enclavée entre le Congo au nord et la République démocratique du Congo (ex-Zaïre) à l'est et au sud, soit deux pays francophones du fait qu'ils avaient été colonisés respectivement par la France et la Belgique. C'est ce qui explique que le français est parlé dans cette province, notamment dans la ville de Cabinda et dans les bourgs situés aux frontières. En tout cas, le français est plus usité que l'anglais.
Les orages, c'est fort !
Si le climat qui règne au Cabinda est le même qu'à Luanda, à savoir un temps chaud et humide, la province enclavée se singularise par des orages chaque deux ou trois jours. Il s'agit d'orages forts, dignes du climat tropical, où les pluies sont tellement diluviennes que leur bruit est assourdissant, surtout que la majorité des constructions au Cabinda sont recouvertes de zinc plutôt que de tuiles. Ils durent quelques heures, puis la chaleur reprend ses droits.
Des campings pour les supporters
Du fait de la rareté des hôtels dignes de ce nom dans le Cabinda, les supporters des sélections qui y ont évolué (la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso et le Ghana) ont logé dans des camps de vacances, à proximité de la mer. Si le confort est déjà passable, il est carrément catastrophique lorsqu'il y a des orages. Les supporters du Burkina Faso en savent quelque chose, eux qui ont passé deux nuits les pieds dans l'eau, après de fortes précipitations.
Les fourgons plutôt que les taxis
Contrairement à Luanda, il y a des taxis au Cabinda, même s'ils ne sont pas très nombreux. Cependant, les prix sont trop prohibitifs pour les bourses modestes des pauvres habitants de la province, si bien que le transport par les fameux fourgons bleus et blancs spécifiques à l'Afrique australe restent le moyen de transport le plus prisé.


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