En plus de répondre aux accusations portées à son encontre par des joueurs libyens, notamment Abdallah Mohamed qui nous a accordé une interview avant-hier, Rafik Djebbour s'est laissé aller à des attaques à l'encontre du Buteur qui, à ses yeux, fait «de l'anti-Djebbour» depuis «presque trois ans» dans le but de le «décrédibiliser avec des infos inventées, des histoires mensongères et autres». Ces propos sont d'autant plus surprenants qu'ils sont tout à fait mensongers. Il a certainement oublié certains faits : - Le Buteur n'a aucun intérêt direct ou indirect à le décrédibiliser, lui le joueur international algérien qui défend les couleurs de l'Algérie. Bien au contraire, en «presque trois ans», pour reprendre ses propos, Le Buteur a envoyé des reporters à six reprises en Europe pour lui faire des interviews et reportages, soit une moyenne d'une fois tous les six mois : une fois quand il effectuait des essais au Celtic Glasgow, quatre fois en Grèce (dans deux d'entre elles, il avait refusé de recevoir nos reporters) et une fois en Autriche, alors qu'il était en stage de préparation avec l'Olympiacos Le Pirée. Même après les fois où il n'a pas voulu parler à nos envoyés spéciaux, nous sommes repartis le voir, sans lui tenir la moindre rancune. On ne connaît aucun journal au monde qui engage des frais, parfois à perte, pour aller interviewer un joueur, s'il ne lui porte pas de la considération et du respect. - Djebbour a toujours eu des problèmes de communication avec les médias, y compris en Grèce où il évolue depuis des années. Il ne parle pas aux journalistes parce qu'il a toujours l'impression que ces derniers lui veulent du mal. Ce sont les médias grecs qui lui ont donné le surnom de «terroriste» et non pas les médias algériens, mais il n'a jamais publié de communiquer ou d'adresser une mise au point aux médias grecs en question pour dénoncer cela. Il le fait pour Le Buteur qui, pourtant, ne l'a jamais traité de «terroriste». C'est au moins la preuve que notre journal a plus d'audience et plus d'impact que tous les autres. - Nous aurions aimé que Djebbour s'exprime sur le terrain, avec la sélection nationale, plutôt que sur Facebook ou Twitter. Plutôt que diriger ses attaques contre Le Buteur, il aurait mieux valu les diriger sur les terrains contre ses adversaires. Or, le constat est là, implacable : le dernier but qu'il a inscrit en match officiel avec les Verts remonte au mois de juin 2009 contre l'Egypte, à Blida, soit plus de trois ans et non pas seulement à «presque trois ans». - Grand fan déclaré du FC Barcelone, Djebbour peut demander à Xavi, Fabregas et Iniesta, grandes stars de cette équipe, champions d'Europe et du monde en titre en club et en sélection - si toutefois il pourra un jour arriver jusqu'à eux - ce qu'ils pensent du Buteur. Ces stars ont reçu les envoyés spéciaux du Buteur et leur ont accordé des interviews télévisées reprises par les médias espagnols sans que les joueurs en question n'aient dénoncé un quelconque mensonge. Ne parlons pas d'autres illustres personnalités du football mondial, parmi elles Vicente Del Bosque, Marcello Lippi, Arrigo Sacchi, Zinédine Zidane, Laurent Blanc, Fabio Cannavaro ou Emilio Butragueno. - Les archives du Buteur des dernières années faisant foi, nous n'avons jamais cherché à faire de «l'anti-Djebbour». Bien au contraire, nous l'avons toujours défendu en nous rangeant à ses côtés, même quand il avait des problèmes avec ses coéquipiers, entraîneurs et patrons en club. Si nous voulions réellement faire de «l'anti-Djebbour», il y avait beaucoup de faits que nous aurions pu relater, mais dont nous nous sommes abstenus, comme par exemple révéler ce que faisait Rafik Djebbour à Marrakech dans la nuit qui a suivi le dernier match face à la Libye. Le Buteur