Quelques centaines de supporters de l'USMB pris au piège par une horde de sauvages au voisinage de Benhaddad. Quelques centaines de supporters de l'USMB ont fait le court déplacement à Kouba pour soutenir leur équipe. Ils se rendront très vite compte qu'un « comité d'accueil » était mis à leur disposition. Les stadiers, triés sur le volet par la direction du club de Kouba, ont pris le soin de parquer les supporters de Blida dans un endroit où ils n'avaient aucune chance de s'enfuir et c'est là qu'ils laisseront le passage à une horde de sauvages, et le terme n'est pas trop fort, armés de barre de fer, d'armes blanches. Ces derniers tomberont à bras raccourci sur les supporters de l'équipe de Blida pris au piège. Plusieurs s'en sortiront avec des contusions diverses, ce qui ne sera pas le cas du jeune Mohamed Hamadou qui recevra plusieurs coups de couteau au cou et au visage. Il sera évacué, dans un premier temps, à l'hôpital de Kouba avant d'être conduit au CHU Mustapha. Son état fut jugé très sérieux. A la sortie du stade et malgré la défaite de leur équipe, les supporters de l'USMB seront pourchassés pendant plus d'une heure au voisinage de Benhaddad.
Une année après l'assassinat de Djilali Melaïka, la bête immonde est toujours là ! Cela va faire, jour pour jour, une année qu'un jeune universitaire a été poignardé à la sortie du stade du 5-Juillet après le match USMB-MCA de triste date. Melaïka Djilali s'est rendu coupable d'avoir dans les mains un petit fanion de l'USMB. Jeudi passé, un autre jeune Blidéen ayant presque le même âge a failli perdre la vie et cela pour payer son amour à son club. Rien n'a changé, la haine de l'autre est toujours là et la bête immonde se porte comme un charme. Il faut dire qu'elle est bien entretenue par des personnes sans scrupules, qui n'hésitent pas à inventer des stratagèmes diaboliques pour que l'équipe, dont ils ont la charge, gagne. On ne pointe pas un doigt accusateur vers les responsables de club, gratuitement. Ces derniers préparent minutieusement leurs basses manuvres en triant sur le volet des spécialistes de l'agression en tout genre et leur font revêtir « le chasuble de la honte » qu'est devenu ce gilet de stadier. Pour la énième fois, les pouvoirs de décision et toutes les parties prenantes du football sont interpellés. S'ils ne veulent pas prendre des mesures, il devient une mission de salut public que de les sanctionner, eux, qui font semblant de ne rien voir, alors que des jeunes perdent la vie en allant voir un match de foot. Scandaleux !