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Meghni : «Rendez-vous sur les terrains le 10 mars !»
Publié dans Le Buteur le 15 - 02 - 2010

Mourad Meghni poursuit un traitement spécifique à Saint-Raphaël
S'il y a bien un footballeur qui est poursuivi par la poisse ces dernières années, c'est bien Mourad Meghni. L'international algérien, à qui les observateurs et journalistes français prédisaient un avenir radieux depuis qu'il était adolescent, au point d'être comparé à Son Altesse Zinédine Zidane, a été miné par les blessures depuis quelques saisons, si bien qu'il a rarement eu l'occasion de se montrer à son meilleur niveau, du moins être régulier. Depuis qu'il est en sélection nationale algérienne, ses apparitions ont séduit les supporters algériens, épatés par son toucher de balle unique et par sa faculté inouïe à conserver le ballon, au point de provoquer ses adversaires les poussant à la faute. Les Algériens, férus des gestes techniques à l'ancienne, voient en Meghni un vrai artiste du ballon et ce n'est pas le défenseur égyptien El Mohammadi, «victime» d'un mémorable petit pont lors du fameux match du Caire qui nous le contredira.
Raouraoua l'a envoyé à Saint-Raphaël comme pour Bougherra
De ce fait, la question de la participation ou non du milieu de terrain algérien de la Lazio à la Coupe du monde revient souvent comme un leitmotiv. C'est que tout le monde est conscient que Meghni, même diminué, est capable de gestes qui peuvent décider à eux seuls de l'issue d'un match. Dans un Mondial, où les adversaires ne seront ni des manchots ni des unijambistes, c'est important d'avoir ce genre de joueurs. Or, la malédiction des blessures qui le poursuit, et qui le met actuellement en convalescence après une CAN à laquelle il a participé courageusement en souffrant d'une tendinite, fait planer le doute chez beaucoup de supporters quant à sa capacité à se établir et à être à 100 % lors du Mondial. Prenant ses responsabilités comme il l'avait fait lors des blessures simultanées de Madjid Bougherra, Karim Ziani et Anthar Yahia avant le rendez-vous du Caire, le patron de la FAF, Mohamed Raouraoua, a envoyé Meghni au centre de rééducation fonctionnelle de Saint-Raphaël, dans le sud de la France, afin d'y suivre un traitement à même de lui permettre d'être remis sur pied de manière définitive C'est dans ce même centre que Bougherra avait subi des soins accélérés qui lui avaient permis d'être aligné contre l'Egypte au Caire.
«Ce serait rageant de rater la Coupe du monde !»
Le programme de convalescence et de rééducation tend à un objectif : permettre à Mourad Meghni de pouvoir revenir sur les terrains le 10 mars. C'est l'objectif que s'est fixé le joueur. «Je fais tout pour reprendre les entraînements le 10 mars. Je m'applique à suivre le traitement à la lettre», nous (r)assure-t-il. Ce qui le rend optimiste, c'est le fait que Bougherra, Ziani et Yahia, malgré l'échéance rapprochée du match du Caire, avaient pu se rétablir à temps. Quand on sait qu'il reste encore plus de trois mois pour le premier match du Mondial, il y a matière à l'optimisme, à condition que la guigne ne le rattrape plus après. «Je souhaite sincèrement être épargné jusqu'au mois de juin. Ce serait vraiment embêtant et rageant de rater la Coupe du monde à cause d'une blessure.» C'est ce qui taraudait l'esprit de tous les joueurs algériens qui ont subi les affres des blessures durant la CAN et ils étaient une bonne poignée : Meghni, bien sûr, mais aussi Rafik Saïfi, Anthar Yahia et Faouzi Chaouchi.
«A chaque fois que je me sentais revenir, il y avait une nouvelle blessure»
«Il n'y a pas plus dur que de voir ses coéquipiers s'entraîner sans vous. On aime tellement être à la disposition de l'entraîneur et de participer aux exercices avec ballon qu'on ressent une grande frustration lorsqu'on se contente de courir.» Et encore, cela arrivait même à tour de rôle en Angola. «Au début, c'était moi qui étais blessé, puis j'ai pu jouer et c'était Saïfi qui était out. Puis, c'était un autre. Tout ce que nous pouvions faire, nous les blessés, c'était de nous soutenir mutuellement.» Cela a été d'autant plus frustrant que Meghni n'a jamais eu l'occasion cette saison de jouer avec la plénitude de ses moyens. S'il y a quelque chose d'énervant pour un joueur, c'est bien d'être freiné à chaque fois qu'il se sentait bien, que ce soit à cause d'une blessure ou en raison des choix de l'entraîneur. «A chaque fois que je me sentais revenir, il y avait une nouvelle blessure. Cela dure depuis des années», regrette Meghni. Va pour des années ordinaires, mais quand même pas dans une année de Coupe du monde ! Cela n'ôte rien à son optimisme : il sera prêt inch'Allah. Ce serait trop injuste qu'il rate un tel rendez-vous.
F. A-S.
«La plus grande qualité de Lacen ? C'est un gaucher»
*
Une semaine après le début de la Coupe d'Afrique des nations, le sélectionneur national, Rabah Saâdane, avait déclaré que la CAN était terminée pour vous, tellement votre blessure au tendon rotulien semblait sérieuse. Qu'est-ce qui a fait que vous ayez joué quand même quelques jours plus tard ?
Ma blessure me faisait souffrir et m'empêchait parfois de m'entraîner. Il était question que je quitte l'Angola pour me faire soigner. Cependant, je voulais participer à ce tournoi et cela m'aurait déçu de ne participer à aucun des matches. Je me suis dit alors que je devais attendre un peu en espérant que les douleurs allaient disparaître. Finalement, j'ai pu jouer le quart de finale et la demi-finale et même le match de classement contre le Nigeria.
*
Dans une déclaration qu'il nous avait faite, Dr Boughlali, le médecin de la sélection nationale, avait dit que vous concernant, la décision se prenait au jour le jour, suivant que vous ressentiez des douleurs ou non. Cela faisait donc si mal que ça ?
Oui. Les douleurs venaient et partaient. C'est comme lors du match contre la Côte d'Ivoire : je n'avais pas mal durant la journée et c'est pour cela que le sélectionneur m'avait retenu pour jouer le match. Mais dès la première minute de jeu, j'ai eu mal. Les douleurs ont même duré pendant quelques minutes, alors que je ne ressentais rien pendant l'échauffement.
*
Avez-vous pensé demander le changement ?
Non, pas dans l'immédiat. Je me suis dit qu'il fallait que supporte la douleur durant quelques minutes et voir. J'ai passé d'ailleurs un mauvais premier quart d'heure. Je n'étais pas bien rentré dans le match.
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A l'image de toute l'équipe, ce jour-là…
Oui, exactement. Après le premier quart d'heure, les douleurs se sont escomptées et j'ai pu continuer le match sans souffrir. Je suis passé par deux états en un seul match.
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Est-ce vous qui avez demandé à être remplacé à la fin du temps réglementaire ?
Il était prévu dès le départ que je serai remplacé au cours du match, car je sortais d'une période d'inactivité et il n'était pas évident de tenir le coup physiquement dans un match d'une telle intensité. Lorsque j'ai senti que j'étais fatigué et que je commençais à avoir des douleurs de nouveau, j'ai demandé le changement.
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Finalement, êtes-vous heureux d'avoir participé à ce match contre la Côte d'Ivoire qui est devenu une référence pour les Verts et que de nombreux observateurs classent comme étant la prestation la plus aboutie de la sélection algérienne depuis plus de 20 ans ?
Bien sûr ! Non seulement c'était une victoire en quarts de finale de la CAN, mais elle a été obtenue contre la Côte d'Ivoire qui n'est pas une équipe banale. Nous avons très bien joué et avons montré que nous pouvions faire de belles choses.
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Avec du recul, quel bilan faites-vous de la participation algérienne à la CAN ?
Je crois qu'il y a eu des choses positives. Déjà, après avoir mal débuté le tournoi en se faisant battre par le Malawi, nous nous sommes bien ressaisis par la suite et cela démontre que nous avons des ressources mentales, car ce n'était pas facile de revenir dans ce contexte-là. Je pense que l'autre point positif a été le fait que nous ayons passé un mois ensemble, ce qui a favorisé l'amélioration de la cohésion dans notre jeu. C'était d'autant plus important que nous avons changé de système de jeu par rapport à la phase des qualifications en passant de trois à quatre défenseurs derrière et il fallait travailler les automatismes sur cela. Le seul point négatif, à mon avis, est le fait que nous rentrions très mal dans nos matches. Ou bien nous encaissions rapidement, comme c'était le cas face au Malawi et à la Côte d'Ivoire et même au Caire contre l'Egypte, bien que ce match se soit déroulé dans une conjoncture particulière, ou bien nous ne tardions à imposer notre jeu. Je crois que c'est cet aspect qu'il nous faudra travailler. Pour être encore meilleurs et plus forts, il faut que nous apprenions à attaquer fort nos matches et à mettre des buts d'entrée.
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Les Verts ont passé un mois ensemble sans qu'il n'y ait eu aucun problème entre les joueurs. Ne pensez-vous pas que c'est là également un point positif, surtout que vous serez appelé à vivre également un mois ensemble au moins, avant et durant la Coupe du monde ?
Oui, certainement. Il ne s'est jamais rien passé entre les joueurs, en dépit de ce qu'ont raconté certains journaux. Mieux : je peux vous assurer qu'il ne s'est pas passé un jour sans qu'on n'ait rigolé. Cette CAN restera un souvenir inoubliable dans ma vie. Il y a eu une ambiance réellement sympa. D'ailleurs, nous avons hâte de nous retrouver ensemble.
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Le prochain stage est prévu au début du mois de mars, à l'occasion du match amical face à la Serbie, mais ne pensez-vous pas que ce serait risqué pour vous de participer à ce match, vu que vous êtes en phase de soins ?
C'est juste. Comme je suis en train de poursuivre les soins, il est préférable que je ne joue pas, sous peine de rechuter. Je voudrais bien être présent au stage, mais je ne jouerai pas. Pour être présent, il faut que j'aie l'autorisation de mon club, la Lazio, car étant blessé, on n'a pas le droit de me convoquer en sélection. Je vais appeler cette semaine le club afin d'avoir l'autorisation d'aller pour deux jours à Alger.
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En avez-vous parlé avec le sélectionneur Rabah Saâdane ?
Oui, nous en avons parlé au téléphone vendredi soir. Il m'a demandé si je pouvais venir et je lui ai dit que je ne pouvais pas jouer, mais que je voulais venir afin d'être avec le groupe. Il m'a alors dit qu'il m'attendait et m'a demandé d'obtenir l'accord de la Lazio pour que les choses se fassent dans les règles. C'est ce que je tâcherai de faire.
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Saâdane sait donc que vous n'allez pas pouvoir jouer contre la Serbie…
Oui. Il a compris que ce serait risqué et inutile, surtout qu'il ne s'agit pas d'un match important. C'est seulement une rencontre amicale. Je suis en train de suivre un programme de soins et, si je participais à ce match, ce serait comme si j'avais fait un pas en arrière. Il est préférable que je continue à bien me soigner.
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Des médecins spécialistes estiment que la tendinite est une blessure délicate, dans le sens où le fait de forcer en jouant blessé pourrait provoquer la rupture du tendon. N'avez-vous pas pensé à vous faire opérer afin de guérir définitivement et être près pour la Coupe du monde ?
Ce serait une mauvaise option, car on m'a dit qu'en cas d'intervention chirurgicale, la convalescence prendrait entre deux mois et demi et trois mois. Donc, ce serait risqué et il est préférable de soigner la blessure par un traitement plutôt que par une intervention chirurgicale.
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Vous vous soignez au centre de rééducation fonctionnelle de Saint-Raphaël, dans le sud de la France, n'est-ce pas ?
Exactement. J'ai été là-bas durant toute la semaine et j'y retourne demain (interview réalisée hier, ndlr) pour une autre semaine. En tout, je suivrai un traitement de trois semaines. Il y aura une quatrième semaine durant laquelle je suivrai un programme de remise en forme.
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Quelle est la nature du traitement que vous suivez ?
C'est un traitement sanguin, à base d'injections. On me fait une prise de sang, puis on sépare le sang en trois composants, dont j'ai oublié les noms, et l'un d'eux est injecté dans mon genou afin d'accélérer la consolidation du tendon rotulien. On m'a fait cette injection lundi passé. Pendant deux jours, je me déplaçais avec des béquilles, mais j'ai eu moins de douleurs à mesure que la semaine passait. J'espère que ça ira encore mieux durant la deuxième semaine.
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Est-ce la Fédération algérienne de football qui prend en charge les frais de vos soins au centre de Saint-Raphaël, comme cela avait été le cas pour Madjid Bougherra ?
Oui, exactement. C'est la FAF qui paye tout.
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La Lazio a-t-elle été d'accord pour vous laisser vous soigner là-bas ?
Oui, j'ai eu l'accord du club. J'ai dit à la direction que la FAF se proposait de me payer mes soins dans un centre spécialisé en France et on m'a répondu que c'était accordé. Ce n'était pas évident, car l'année dernière, suite à une blessure à un orteil, j'avais demandé à être soigné en France, mais on me l'avait refusé.
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Vous êtes souvent sujet à des blessures et cela devient récurrent, à tel point qu'il ne s'est pas passé une saison sans que n'ayez contracté de blessure…
Si, c'est arrivé une fois que je fasse toute une saison sans avoir été blessé. C'était lorsque j'ai joué en Serie B (deuxième division italienne, ndlr) avec Bologne, lors de la saison 2006-2007. J'avais joué 34 matches sur les 38 de la saison. J'en ai raté seulement 4 à cause d'une suspension.
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C'était donc votre meilleure saison en Italie ?
Assurément. D'ailleurs, c'est suite à cette saison que j'ai été recruté par la Lazio.
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En parlant de la Lazio, avez-vous des nouvelles de ce qui se passe au club, avec notamment le changement d'entraîneur ?
Oui. Je suis souvent en contact avec Ousmane Dabo et Mobido Diakité, des coéquipiers avec lesquels je m'entends bien. Ils m'ont informé que l'entraîneur Ballardini a été limogé et qu'il y a un nouvel entraîneur, Edoardo Reja. On dit beaucoup de bien du nouvel entraîneur, comme à chaque fois qu'il y en a un nouveau, d'ailleurs (rire).
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L'avez-vous rencontré ?
Non, pas encore. J'ai quitté Rome alors que Ballardini était encore l'entraîneur. Je ne connais donc pas le nouvel entraîneur. Je le rencontrerai à mon retour à Rome.
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Comment expliquez-vous le mauvais parcours de la Lazio, alors qu'elle est censée jouer les premiers rôles ?
Je n'arrive vraiment pas à me l'expliquer. Pourtant, nous avons remporté la Coupe d'Italie et la Supercoupe d'Italie. Certes, même la saison passée, notre parcours n'était pas fabuleux, mais nous avons un potentiel bien meilleur que ce laissent entrevoir les résultats. J'espère que nous ferons une fin de saison à la hauteur de notre vraie stature.
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Optimiste quant à votre capacité d'éviter la relégation ?
Oui, je le suis. Je sais que nous pouvons relever la tête, car cela nous arrive de jouer vraiment bien. Il nous manque seulement un peu de réalisme.
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Avant-hier, une bonne nouvelle a été annoncée par Mehdi Lacen à l'envoyé spécial du Buteur à Santander : il accepte officiellement de venir pour le match de la Serbie. Connaissez-vous ce joueur ? Pensez-vous que son apport sera positif ?
Je ne le connais pas à titre personnel, mais je l'ai vu jouer. J'ai vu ses matches contre le Real Madrid, contre le FC Séville et contre une autre équipe dont je ne me rappelle pas du nom. Vraiment, c'est un bon joueur, capable d'être utile au milieu du terrain. Ce qui est très bien avec lui, c'est qu'il est gaucher. C'est un plus et cela renforcera l'Equipe nationale dans ce secteur. Vraiment, je pense que c'est une bonne nouvelle.
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Vous aviez été vite adopté par vos coéquipiers lorsque vous aviez intégré la sélection algérienne l'été dernier. Allez-vous cette fois-ci jouer le rôle d'hôte afin de bien accueillir Lacen ?
Je le ferais avec plaisir, même si je suis convaincu que Lacen se sentira comme chez lui dès le premier jour. Nous avons un groupe de garçons formidables qui le mettront très vite à l'aise. Je ne pense pas qu'il aura besoin d'adaptation ou d'un guide. Il se fondera dans le groupe tout naturellement.
*
Un dernier mot pour les Algériens qui s'inquiètent pour votre blessure, dans la perspective de la Coupe du monde ?
Je voudrais les rassurer en leur disant qu'inch'Allah, je serai de retour sur les terrains d'ici un mois et que je serai prêt pour la Coupe du monde. Je les remercie pour leurs marques de sympathie.
Entretien réalisé à Champs-sur-Marne
par Farid Aït Saâda
Les Meghni, une famille touchante de simplicité
Alors qu'il se soigne en semaine au centre de rééducation de Saint-Raphaël, dans le sud de la France, Mourad Meghni rentre les week-ends au foyer de ses parents, à Champs-sur-Marne (département Seine-et-Marne), dans la banlieue est de Paris. Il a toujours été très famille et c'est tout naturellement qu'il se rend dans l'appartement où il a passé son enfance à chaque fois que l'occasion se présente. Son papa et sa maman (d'origine portugaise, convertie à l'islam) se font un plaisir de jouer le rôle de papy et mamy avec leurs petits-enfants, les fils de Mourad et de son grand-frère Saïd. C'est dans la chaleur familiale que Mourad nous a reçus, confirmant, si besoin était, sa simplicité et son humilité que tout le monde lui reconnaît. Le papa, ancien footballeur lorsqu'il était en Algérie, parle du football avec passion et la maman, qui a l'Algérie dans le cœur et qui s'y rend chaque année, est d'une touchante gentillesse. Quant à Saïd, lui aussi ancien footballeur au Portugal, c'est une petite encyclopédie du football (surtout du football algérien), tant il est au parfum de tout ce qui se passe dans ce milieu. De nombreuses anecdotes ont été évoquées au détour de la passionnante discussion à bâtons rompus qui a eu lieu avec les membres de la famille que vous pourrez découvrir dans notre édition de demain.
F. A-S.


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