Comment vous sentez-vous, à quelques heures de la demi-finale contre la Côte d'Ivoire ? Je vis des moments exceptionnels. Il y a 5 mois, je n'étais pas encore international. Là je m'apprête à jouer une demi-finale, c'est plus qu'un rêve pour moi. Je savoure, j'en suis vraiment fier. Je ne crois pas ce qui nous arrive. Vous allez livrer une grosse bataille physique contre la Côte d'Ivoire, un commentaire ? On le sait bien. La Côte d'Ivoire a démontré cela contre l'Algérie. Après, l'Algérie tout comme la Tunisie est une équipe technique, c'est aussi notre manière de jouer, mais on est prêts pour la bataille physique. Avez-vous suivi Algérie-Côte d'Ivoire ? Oui, j'ai regardé le match. Que pensez-vous de l'élimination de l'Algérie face à cette équipe ivoirienne ? Il est clair que l'Algérie n'a pas démérité. Je dirais qu'elle aurait mérité de gagner. Après, dans cette CAN, les équipes qui jouent bien au football ne gagnent pas forcément. C'est dommage pour cette équipe algérienne qui s'est créée plusieurs occasions dans ce match. Un mot sur la Côte d'Ivoire ? C'est une grosse équipe aussi, elle a su profiter des rares occasions qu'elle a eues dans ce duel pour gagner. Il y a eu aussi un joueur décisif qui s'appelle Bony. Il a été très pesant, je voudrais dire une chose. Oui, allez-y... Pour moi, il était important que Taïder et Belfodil rentrent chez eux avant moi (rires). Vous les connaissez ? Oui, on a joué ensemble en équipe de France en jeunes. C'était mes potes.