Interrogé par le site officiel de la Fédération française de football, Nabil Fekir a exprimé sa joie d'intégrer les rangs de la sélection française. «Je suis très heureux d'être là et d'entamer cette nouvelle aventure avec la sélection. Découvrir encore plus Clairefontaine, c'est quelque chose de merveilleux. Je suis très fier d'être ici et j'espère que cette semaine, tout se passera bien pour moi. Je veux vite m'intégrer avec le groupe et avoir du temps de jeu pour le match face au Brésil, ou celui d'après face au Danemark», a-t-il dit, avant d'ajouter : «C'est sûr qu'en venant ici, j'ai ressenti beaucoup d'émotion, mais je ne me mets pas de pression pour autant. Je suis là pour apporter le meilleur de moi-même. Je suis un bosseur et aujourd'hui, je suis récompensé par cette convocation. Je sais que les places vont être chères, mais je donnerai tout pour convaincre le coach», a-t-il conclu. Deschamps : «Fekir est heureux d'être avec nous» C'est hier après-midi que Nabil Fekir a effectué ses premiers pas avec l'Equipe de France. Le Lyonnais a rallié le centre Clairefontaine où il a débuté le stage préparatif aux matchs amicaux face au Brésil et le Danemark prévus les 26 et 29 mars prochains. Didier Deschamps, le sélectionneur français, est revenu sur cette première journée du Franco-Algérien en conférence de presse. «Fekir ? Il est déçu, il fait la tête, il a envie de repartir (ironique)... Forcément, une première sélection en A, c'est toujours un moment particulier. Il est heureux d'être là. Il est aussi assez timide et réservé, même s'il connaît la plupart des joueurs et encore plus ceux qui évoluent à Lyon. C'est toujours le même principe pour les petits nouveaux : à lui de trouver sa place pour qu'il se sente bien, qu'il se sente naturel comme à l'OL. Il y a eu un battage médiatique, il y en aura encore autour de sa première sélection... Quant au système, je ne vais pas l'adapter par rapport au joueur. Dans l'idéal, chacun doit être dans sa meilleure position, mais ce n'est pas toujours possible. Il faut trouver une complémentarité entre les uns et les autres», a-t-il dit.