«Si on commence bien la compétition, personne ne nous arrêtera» L'enfant terrible de Manchester United, Wayne Rooney, pense que les matches de la Coupe du monde s'annoncent difficiles, y compris celui de l'Algérie pour le compte de la deuxième journée de la poule C. Dans un entretien accordé au journal Daily star , le buteur des Diables rouges estime que le plus important durant ces éliminatoires est de démarrer la compétition en trombe, allusion faite à ce match prévu contre les Américains, ce qui permettra à l'Angleterre d'aborder cette Coupe du monde avec beaucoup d'ambitions, car le joueur n'a pas caché le vœu de gagner ce trophée pour la deuxième fois de l'histoire de la Grande-Bretagne après celui de 1966. «Capables de gagner face à toutes les sélections» Wayne Rooney affirme que les précédentes participations à la Coupe du monde n'ont pas été une réussite pour la sélection anglaise. «Pour être franc, les deux précédentes participations se sont soldées par une déception pour moi, car en 2002 j'ai dû contracter une blessure au pied, alors qu'en Allemagne j'ai quitté la compétition sur une expulsion. J'espère seulement que celle de l'Afrique du Sud me sera plus favorable», dira la star anglaise avant d'évoquer les chance de son pays durant ce Mondial sud-africain. «Nous allons affronter les USA, la Slovénie et l'Algérie. Je dirai que nous avons les moyens de gagner ces matches-là, mais ça reste difficile, car il s'agit d'une Coupe du monde. Le plus important est de bien débuter le tournoi, ensuite personne ne pourra nous arrêter.» «Ce serait génial de brandir la Coupe du monde» A la question de savoir si l'Angleterre a les moyens de gagner la Coupe du monde, Wayne Rooney a répondu clairement que ses coéquipiers et lui ont une folle envie de brandir le trophée au mois de juillet tant ils sont convaincus d'avoir les moyens de leurs ambitions. «Les gens parlent avec beaucoup de fierté du passé lorsque l'Angleterre avait gagné ce trophée en 1966. On imagine bien ce qui pourrait se passait si jamais on gagnera la Coupe du monde pour la seconde fois. Ce sera quelque chose de génial pour nous les joueurs. Je pense qu'avec l'expérience acquise durant les précédentes éditions, nous aurons les moyens de réaliser cet exploit. Auparavant, on était un peu énervés et excités, à l'inverse de ce prochain tournoi», dira Rooney avant d'ajouter : «Ce serait génial de brandir la Coupe du monde pour nous les joueurs et même pour le peuple anglais. C'est le meilleur trophée du monde.» Rooney ambitionne même d'être présent au Mondial 2018 que l'Angleterre devra abriter. «Capello est fou de son métier» Le joueur de Manchester avoue avoir eu des appréhensions lors de la venue de Capello, notamment à l'occasion de la prise de contact à cause du visage fermé du sélectionneur italien avant de changer d'avis en le découvrant sur le terrain. «C'est quelqu'un de très patient et fou de son travail. Il lui arrive de stopper toute une action pour vous corriger. Ça nous a pris une demi-heure de voir Glenn Johnson répéter l'exécution d'une touche», dira le joueur en question, avant d'ajouter : «Je pense que Capello a réalisé un grand travail à la tête de la sélection anglaise et on est tous heureux du travail accompli jusqu'à présent. Capello est l'homme qu'il nous faut.» «Il nous a libérés Gerard et moi» La venue de Capello, selon Rooney, a libéré plusieurs éléments. Il parle de lui et de Gerard qui commencent à retrouver leurs sensations dans la sélection anglaise. «Il m'a donné une certaine liberté dans le jeu. Il m'a fait savoir que Gerrard et moi, nous pouvons jouer dans n'importe quel endroit du terrain en nous refilant quelques conseils bien sûr. Ce changement a donné ses fruits, il a aussi libéré la plupart des joueurs qui ont repris confiance en leurs moyens. Il leur a fait savoir qu'ils sont là pour donner ce plus à la sélection», indique Rooney avant d'évoquer l'aspect disciplinaire du sélectionneur italien. «Avant, chacun faisait comme il voulait. A présent, on est plus disciplinés. On se met à table avec la même tenue et personne ne parle dans son mobile. On est sur un même pied d'égalité avec Capello.» N. S.