«Nous sommes contents d'avoir assuré notre qualification pour le prochain tour, mais cela ne veut pas dire que nous avons développé un jeu de qualité» Anouar, on imagine que vous profitez à fond de ce repos de trois jours accordé par le staff technique… Cette petite pause de trois jours va nous faire un énorme bien, car ça fait plusieurs semaines qu'on enchaîne sur le même programme, et il nous fallait du repos pour, non seulement recharger les batteries, mais aussi casser un peu la routine, avant de revenir avec une folle envie de tout donner durant les entraînements pour enchaîner de nouveau les victoires et le succès. Justement, parlez-nous un peu de la récente qualification en huitièmes de finale… Nous sommes contents d'avoir assuré notre qualification pour le prochain tour, mais cela ne veut pas dire que nous avons développé un jeu de qualité, contrairement à notre adversaire qui était nettement meilleur que nous, et en toute sincérité. Pour être encore plus franc avec vous, c'est l'expérience qui a fait la différence au final, et même beaucoup de chance, pour éliminer cette très bonne formation de Bentalha. Est-ce que la qualification a caché un niveau de jeu peu flamboyant ? Personnellement, je ne vois pas les choses comme ça car je n'ai pas honte de dire que nous sommes moins bien depuis le match de Chlef, on a l'impression que le groupe se contente du strict minimum et ne se donne pas à cent pour cent. Pourquoi l'équipe a-t-elle des difficultés pour assurer ses victoires ces derniers temps ? Il faut savoir que le coach n'a pratiquement jamais eu l'intégralité de son groupe à sa disposition pour aligner le meilleur onze possible, comme ce fut le cas ces derniers temps, avec l'absence de Hebri, Belgherie ou même Yallaoui, et ce n'est pas du tout évident de trouver les bons automatismes après divers changements dans le onze rentrant, même si, à mes yeux, le gros problème est ailleurs. Vous voulez parler du volet financier, n'est-ce pas ? Absolument, car, même si on ne manque de rien à Tlemcen, où nous avons la chance de nous entraîner librement sur deux pelouses, dans une ambiance toujours rayonnante, où les joueurs se donnent à fond durant les entraînements, le groupe est de moins en moins concentré dès que la crise financière surgit de nouveau, et comme c'est souvent le cas au WAT, ça devient de plus en plus rageant de n'accepter que des garanties au fil des semaines. Est-ce le bon moment de prendre une petite pause, au lieu d'affronter la JSK ? On a vraiment besoin d'un peu de repos pour souffler un peu, même si on aurait aimé disputer un grand match face à la JSK, dans une formidable ambiance, sur notre pelouse, et, surtout, devant notre public, mais notre adversaire joue le match retour en Ligue des champions. Nous lui souhaitons bonne chance du fond du coeur, car ça me fait toujours plaisir de voir les Canaris au sommet, que ce soit en championnat ou en compétition africaine. Comment voyez-vous le reste du parcours sur les deux fronts ? On s'est tracés un objectif avant le début de saison, en voulant finir le championnat dans le top 6 pour notre grand retour parmi l'élite, tout en partant le plus loin possible dans la Coupe d'Algérie. Même si notre mission s'annonce très compliquée, nous tâcherons de faire de notre mieux pour finir cet exercice sur une bonne note. Vous étiez aligné lors du déplacement à Chlef en milieu de terrain, un poste qui vous rappelle de très bons souvenirs, n'est-ce pas ? Il sourit…. Je suis à la disposition de l'entraîneur, car j'ai la chance d'être un joueur polyvalent, capable d'évoluer dans divers registres, et tant que je peux apporter un plus ou dépanner, je n'y vois pas d'inconvénient, en espérant juste être préservé des blessures.