Selon une source sûre, le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, a demandé à l'entraîneur national Christian Gourcuff de ne plus s'exprimer dans la presse étrangère concernant l'actualité liée directement à la sélection nationale et les joueurs de l'EN. Gourcuff, qui a été déjà rappelé à l'ordre par le président lors du stage des Verts au Qatar à propos de ses déclarations aux médias étrangers et notamment portugais et français sur certains choix de joueurs, rapportés du reste par la presse nationale, peut tout de même donner son avis sur les différentes compétitions internationales en France ou ailleurs en Europe. L'affaire Ghilas et Fekir derrière cette décision Le président de la FAF est connu. C'est quelqu'un qui privilégie la sérénité dans la maison des Verts. Et les déclarations du coach Gourcuff à la presse portugaise à propos de la mise à l'écart de Nabil Ghilas n'a pas trop plu au premier responsable de l'institution de Dely Ibrahim. Ses différentes interventions dans les journaux français concernant le dossier Nabil Fekir sont aussi derrière cette décision de Raouraoua d'interdire au coach de s'exprimer dans la presse internationale à propos de l'Equipe nationale, bien sûr pour éviter toutes polémiques inutiles. Il veut lui éviter le scénario de Halilhodzic En prenant cette décision, le président Raouraoua veut aussi protéger son entraîneur et lui éviter ce qui est arrivé à l'ancien sélectionneur national Vahid Halilhodzic honni par une grande partie de la presse nationale en raison de son traitement de faveur pour les médias croates et français où il entretient de très bonnes relations au grand dam bien entendu des confrères algériens. D'ailleurs, Christian Gourcuff avait bien compris cela au début, mais depuis quelques semaines, il accorde un peu plus d'entretiens aux journaux français et portugais, nous obligeant à chaque fois à reprendre les informations de nos confrères étrangers concernant notre propre sélection nationale !