Comme annoncé dans l'une de nos précédentes éditions, l'ex-entraîneur de la JSK, Jean-Guy Wallemme, devait rencontrer hier le président Hannachi au siège du club pour discuter sur les modalités de séparation qu'on a annoncées à l'amiable entre les deux parties juste après la défaite face à l'ESS. En effet, en l'absence de Hannachi, le week-end dernier, les deux chargés des affaires juridiques du club kabyle, Berkaïne et Ali Ouali, ont rencontré Wallemme pour se mettre déjà d'accord sur la séparation avant de désigner son successeur, Karoul, mais il restait quand même l'aspect financier que le coach français devait régler avec le président en personne. Après quatre jours d'attente pour un éventuel RDV, on croit savoir que Wallemme n'a même pas été reçu dans le bureau de Hannachi ni trouvé un accord avec les dirigeants concernant ses mensualités. Selon une source digne de foi, le technicien n'a pris aucun centime. Désespéré, il aurait décidé de rentrer aujourd'hui chez lui en France pour demander ses droits auprès de la FIFA. Selon la même source, Wallemme s'est senti trahi par ses ex-dirigeants et compte saisir dans les prochaines heures la première instance sportive mondiale pour recouvrer ses droits. La même source nous a confié que la crise financière qui secoue le club kabyle est sérieuse et le président s'est retrouvé dans l'incapacité d'honorer ses engagements envers son ex-entraîneur. Est-ce le scénario des deux précédents drivers français de la JSK, Jean-Christian Lang et Chay sans oublier l'attaquant malien Dabo qui ont dû recourir à la FIFA pour récupérer leur argent de la JSK ? En tout cas, le club n'a pas besoin de toutes ces affaires en cette période cruciale de son histoire, plus que jamais menacé par la relégation. Où va la JSK ? La maison brûle. Il y a péril en la demeure. Ce club cher vit l'une de ses heures les plus sombres de son histoire. A cinq journées de la fin du championnat, il se trouve en très mauvaise posture. Allons-nous rester les bras croisés encore longtemps ou avoir un sursaut d'orgueil pour porter secours à cette partie de notre âme kabyle ? Si nous ne faisons rien, on risque de voir disparaître un pan entier de notre identité. L'heure est grave. «Les Kabyles ne sont pas dupes,Monsieur Hannachi !» Le président du club continue à nier la réalité. Cette douloureuse réalité qui fait que la JSK, par la faute de sa gestion dictatoriale, est devenue un club quelconque. Il persiste dans son aveuglement à gérer le club comme une propriété privée, ne rendant de comptes à personne. Il vient tout de même de nommer un cinquième entraîneur en 25 matchs ! Décidément, le ridicule ne tue vraiment pas. Pire, M. Hannachi continue à nous abreuver de ses sornettes illusoires. Alors que le maintien du club parmi l'élite est très loin d'être assuré, il ose promettre encore une fois monts et merveilles pour la saison prochaine. Les Kabyles ne sont pas dupes, Monsieur Hannachi. «Sa sortie sera salvatrice pour le club» Le temps est venu pour les supporteurs de reprendre leur bien. De dire simplement et clairement à M. Hannachi que l'avenir du club se fera sans lui. De lui dire que son temps à la tête du club est passé. De lui demander des comptes sur sa gestion et de l'aider en lui montrant le chemin de la porte de sortie. Cette sortie, si elle ne peut plus être glorieuse pour lui, sera salvatrice pour le club. «La JSK est maintenant gérée à partir du salon d'un hôtel à Alger. Pauvre JSK !» Les supporteurs ont trop longtemps cru en ses promesses mais force est de constater que la situation ne fait qu'empirer. Le discours sonne creux et les résultats sont là pour mettre à nu une gestion catastrophique des affaires du Club. La JSK, qui était en avance sur son temps dans son fonctionnement professionnel bien avant l'instauration du professionnalisme en Algérie, est maintenant gérée à partir du salon d'un hôtel à Alger. Pauvre JSK ! «Nous lançons un appel à tous les amoureux du club pour qu'ils viennent massivement à l'occasion du match contre le MOB» A cet effet, nous lançons un appel solennel à tous les amoureux de la JSK, à tous ceux qui souffrent de la situation dans laquelle se trouve ce fleuron de l'identité de tout un peuple, pour qu'ils viennent massivement au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou, à l'occasion du match contre le MOB, et soutiennent notre équipe pour qu'elle puisse assurer sa place parmi l'élite du football algérien. Nous profiterons de l'occasion pour crier notre ras-le-bol et notre refus d'être cantonnés dans un simple rôle de spectateurs du drame que vit notre JSK. «M. Hannachi, qui semble s'être fait sienne la maxime populaire «après moi, le déluge», nous disons que la JSK vous survivra» L'heure est plus que jamais à la mobilisation et à l'union sacrée autour de notre cher club pour le sauver des affres de la relégation et lui redorer son blason et redonner ses lettres de noblesse à ce majestueux club, n'en déplaise à certains. A M. Hannachi, qui semble s'être fait sienne la maxime populaire «après moi, le déluge», nous disons que la JSK vous survivra, comme elle a survécu à tous vos valeureux et dévoués prédécesseurs. La JSK a été, est et sera.