Il est vrai qu'on a parlé ces derniers temps du probable départ de Belameiri au Koweït, de la somme que pourrait engranger l'Entente grâce à ce transfert et du contrat juteux que le joueur pourrait signer mais, apparemment, il n'y a rien de concret dans tout cela. Tous les chiffres qui ont été avancés n'étaient que théoriques et les discussions entre les deux parties n'étaient que verbales. Rien de concret n'a, en effet, écrit sur quoi que ce soit. C'est pour cette raison que le président Hammar a convoqué Belameiri lundi soir à son bureau pour tout lui expliquer et tirer les choses au clair dans toute cette histoire. Le président a expliqué à son joueur qu'Al Arabi Al Koweïti s'intéresse effectivement à lui et que les Koweïtiens lui avaient fait une belle offre, mais que cette offre n'est pas encore concrète. « Je n'ai rien reçu d'écrit de la part des Koweïtiens te concernant. Nous avons parlé du sujet et de la possibilité de ce transfert, mais tout cela reste verbal et pour moi, ce n'est pas officiel. Tant que la direction de l'ESS n'a pas reçu une offre officielle par écrit, je ne considère pas l'offre concrète », lui a-t-il fait savoir. « Si on ne reçoit rien d'officiel d'ici vendredi, tu n'iras nulle part » Aussi, Hassan Hammar, et afin de clarifier les choses avec son joueurs, a indiqué à Belameiri qu'il ne va pas attendre les Koweïtiens longtemps. « Je ne peux pas rester comme ça en me disant il est avec nous, non il n'est pas avec nous. Le staff technique a aussi besoin d'être fixé là-dessus, l'entraîneur doit savoir s'il va compter sur toi ou non, et la direction du club doit savoir si elle recrutera un autre attaquant ou non. On ne peut pas rester comme ça dans l'incertitude », lui expliquait-il, en lui faisant savoir qu' «on va les attendre jusqu'à vendredi. Si on ne reçoit pas une offre officielle par écrit, on oublie tout et on tourne cette page ». « Et tu dois prolonger ton contrat » Hammar a donc préféré mettre tout sur la table et être le plus clair possible. Il a bien fait comprendre à Belameiri qu'il gère un club et qu'il veille à son intérêt. « Si je ne reçois rien d'ici vendredi, tu resteras à Sétif et tu vas prolonger ton contrat d'une autre année », lui a-t-il demandé en lui proposant une augmentation de son salaire dans le cas où le joueur accepterait de prolonger. L'attaquant sétifien s'est dit d'accord, mais il est sûr qu'il va partir. Il aurait fait savoir à son président, avant de quitter son bureau, que l'offre des Koweïtiens lui parviendra par écrit avant vendredi.