Elimam : «Les joueurs doivent travailler plus». Certains estiment que le fait que l'USM Blida ait joué mardi passé 120mn, avec en sus une élimination, demeure un avantage non négligeable pour cette équipe du Mouloudia d'Oran qui s'apprête à rallier la ville des Roses avec un espoir gros comme ça de réaliser un bon résultat. En effet, un victoire au stade Mustapha-Tchaker enfoncera davantage les protégés de Mouassa, ce qui signifie un maintien assuré pour les Rouge et Blanc qui veulent atteindre leur objectif le plus tôt possible afin d'éviter les calculs des dernières journées. Il faut dire que les Oranais ne pouvaient mieux espérer avec ce match marathon livré par l'USMB, en déplacement à Batna, et une élimination en plus, ce qui sera dur à avaler pour les joueurs blidéens qui risquent d'aborder leur match contre les Hamraoua traînant les jambes, car ce n'est guère évident de livrer deux matchs en l'espace de quatre jours sur du gazon. Même moralement une élimination en coupe n'est pas bonne à prendre, quel que soit l'objectif qu'on se fixe ou le palier d'où on vient. Ainsi, les camarades de Ouasti vont essayer de profiter des conditions favorables dans lesquelles se jouera ce match. Une équipe à vocation offensive Même si l'attaquant le plus en forme des Rouge et Blanc, en l'occurrence Meddahi Karim, sera suspendu pour cumul de cartons, le coach du Mouloudia compte présenter un onze à vocation offensive avec l'incorporation de Balegh et Chaïb avec une tâche plus offensive pour les Sebbah et Berramla qui seront juste derrière les attaquants, puisque le MCO alignera deux milieux récupérateurs avec Benattia et l'ex-Blidéen Zmit. L'axe central sera composé de Ouasti Kaïd, alors qu'à droite c'est Boussaâda qui devra commencer. L'incertitude plane sur le flanc gauche avec cette blessure de Bengoreine. Il devra être remplacé par Djamel. Aucune victoire du MCO à Tchaker Les Hamraoua n'ont jamais gagné face à l'USMB au stade Tchaker. En effet, si l'équipe des années 90 avait, à chaque fois, pris le dessus au stade Brakni, celle des années 2000 n'a remporté aucun succès à Tchaker. Le meilleur résultat réalisé par les Hamraoua dans ce stade, qui a connu les jours de gloire pour la sélection nationale, c'était le nul (0-0) en 2006-2007. A l'époque, c'est le gardien de but Réda Acimi, actuellement entraîneur des gardiens de but de St Eloi D3 en Belgique, qui a réussi un grand match, annihilant à lui seul les tentatives des attaquants de Blida. La dernière confrontation du MCO face à Blida à Tchaker date de la saison où les Oranais avaient quitté l'élite. Ils avaient perdu sur un score de deux buts à zéro. D'ailleurs, c'est à cause de cette défaite que le Mouloudia a connu le purgatoire, puisque c'est grâce au goal-average particulier que Blida a pu supplanter le MCO qui ne l'avait emporté que d'un seul but à zéro à Bouakeul. Le match de samedi aura aussi un parfum de revanche pour les joueurs du Mouloudia qui ont connu cette période, à l'image de Benattia et Chaïb. * Le MCO passera trois jours à Baraki Après avoir décidé dans un premier temps de faire le va-et-vient, comme on l'a souligné hier, la direction du MCO a décidé finalement de rester à Alger, plus précisément à Baraki, à l'hôtel El Forsane. C'est dans ce sens qu'un groupe d'une vingtaine de joueurs sera présent, dont fort probablement Medahi qui est suspendu contre Blida mais pourrait jouer contre le NAHD, alors que Kechamli et El Bahari devrait rejoindre, eux aussi, le groupe, car ils pourraient faire leur apparition mardi prochain à Zioui contre le NAHD. Le fait de rester sur place évitera à l'équipe de faire des déplacements qui risquent de fatiguer les joueurs. * Elimam : «Les joueurs doivent travailler plus» Le président du Mouloudia d'Oran n'est pas sourd ou aveugle pour ne pas constater l'état de relâchement de la part de ses joueurs, qui ne se donnent plus à fond comme jadis. D'ailleurs, à chaque fois, il leur a rappelé la nécessité de se remettre au boulot, d'autant plus que les vacances sont encore loin et le MCO n'a pas encore assuré son maintien parmi l'élite. Toutefois, le fait que les joueurs ne soient pas régularisés le met dans une situation quelque peu fragile. Cela dit, Elimam leur rappelle aussi que s'ils travaillent sérieusement et bien, c'est aussi dans leur intérêt personnel. «Il n'y a pas de grand joueur qui soit passé au MCO sans qu'il ait travaillé. Vous croyez qu'un Fréha se contentait de mettre en valeur son talent… Il bossait dur et faisait tout seul un travail supplémentaire. Donc, aujourd'hui ces éléments, s'ils veulent briller, doivent faire de même, car en fin de compte c'est eux les perdants s'ils ne travaillent pas sérieusement», dit-il.