Après cinq mois de captivité à la prison de Montpellier, Rolland Courbis est remis en liberté à la mi-février sous bracelet électronique. Après cinq mois de captivité à la prison de Montpellier, Rolland Courbis est remis en liberté à la mi-février sous bracelet électronique. Dehors, l'ex-coach de l'OM et d'Ajaccio n'est pas resté longtemps loin des feux de la rampe. Ce week-end, Courbis est revenu longuement dans l'Equipe Magazine sur ses cinq moins de captivité. S'il dit avoir tenu le coup grâce au soutien de ses proches et ne s'être jamais senti seul, il reste qu' il dit éprouver des difficultés à parler. Conséquence de son isolement, il a dû s'habituer à nouveau à faire usage de la parole. «Ma voix va un peu mieux, mais elle se fatigue vite. La transition a été trop rapide. Le jour de ma sortie, j'ai parlé toute la journée. Plus en un jour qu'en cinq mois de détention», témoigne t-il. En effet, Courbis a choisi de rester en isolement, car se trouvant un détenu pas comme les autres. «Oui, c'était indispensable. Je ne me voyais pas répondre à un tas de questions des autres détenus. Rien que pour aller de l'infirmerie au parloir, ça faisait déjà un sacré chahut.»