La soirée d'avant-hier jeudi a été caractérisée par la venue de Djamel Benlamri à Sétif où il a rencontré les dirigeants de l'Entente, le président Hassan Hammar notamment, pour discuter de son cas et de sa situation actuelle qui n'est pas encore claire. C'est l'ancien gardien de l'Entente Mohamed Farradji qui a joué les intermédiaires dans un premier temps avant que le joueur ne puisse se reconnecter avec les responsables de l'ESS. Benlamri a rencontré Amrani et lui a présenté ses excuses Avant de se réunir avec le président Hammar, Benlamri a tenu à aller voir Abdelkader Amrani pour lui présenter ses excuses. Le joueur s'est rendu compte apparemment qu'il avait vraiment manqué de respect à son entraîneur et il a donc tenu à reconnaître son écart. Bien entendu, Amrani a accepté les excuses de Benlamri, d'autant qu'on est au mois de Ramadhan, le mois du pardon. Ce n'est que par la suite que le défenseur de l'Entente est allé voir son président. Al Chabab Al Saoudi veut zapper l'Entente Il faut savoir une chose. Le fait qu'il soit venu jusqu'à Sétif, qu'il ait présenté des excuses à son entraîneur et qu'il ait tenu à rencontrer Hammar ne veut pas dire que Benlamri va revenir. Car l'objet de la réunion d'avant-hier c'est d'étudier la meilleure façon qui permette au joueur de quitter le club sans qu'aucune partie ne soit lésée. On sait que le défenseur sétifien est en contact avec le club saoudien d'Al Chabab, mais ce dernier, et jusqu'à présent, n'a fait aucune offre officielle à la direction de l'ESS. Mais lors de cette réunion, Benlamri a fait savoir à Hammar que l'offre lui a été faite directement, sans passer par la direction de l'Entente. Apparemment, les Saoudiens ne veulent pas négocier avec les dirigeants de l'Entente et veulent les éviter, sans doute en raison d'un ancien contentieux qui a relation avec le transfert de Benyettou, dont le montant n'a pas encore été totalement payé, car il reste 350 000 dollars que les Saoudiens n'ont pas versés aux Sétifiens. Peu importe celui qui paie, c'est 4 milliards ou rien ! Hammar a donc compris que le club d'Al Chabab ne veut pas négocier avec les Sétifiens et qu'il a demandé à Benlamri d'essayer d'obtenir tout seul sa lettre de libération, et c'est l'objet d'ailleurs du déplacement de Benlamri à Sétif. Puisque c'est comme ça, Hammar n'a pas voulu trop tergiverser. Après négociations, il a évalué la lettre de libération de Djamel Benlamri à quatre milliards de centimes et ce, nonobstant l'identité de celui qui va la payer. Que ce soit Benlamri, le club saoudien ou une autre personne, ça sera le même prix, sachant que le joueur est lié à l'Entente par un contrat qui court jusqu'en juin 2018. Il faut savoir, en effet, que Hammar n'a pas fixé la somme de quatre milliards de sa tête. Cela a été bien calculé. Il faut savoir que Benlamri, depuis qu'il est à l'ESS, a touché 1,9 milliard de centimes. Et par rapport à la durée de son contrat, c'est le double de ce qu'il a touché jusque-là qui est réclamé aux clubs intéressés. Vers un dénouement dans les prochaines heures Nous avons appris également que les dirigeants d'Al Chabab Al Saoudi lui ont demandé de faire vite pour obtenir ses papiers comme on dit, et justement, cela arrange la direction de l'Entente qui ne veut pas non plus que ce cas traine plus longtemps sur ses bureaux, car on est également pressé pour lui trouver un remplaçant et libérer de la place pour une nouvelle recrue. Et selon nos informations, le cas de Benlamri est sur le point d'être réglé, car les deux parties sont bien convaincues qu'elles ne peuvent plus collaborer ensemble, et de ce fait, une séparation à l'amiable est la mieux indiquée. On ne sait pas si Benlamri a accepté de payer les quatre milliards, mais il semble, en tout cas, que ça sera réglé dans les prochaines heures.