Oussalah a qualifié le passage de la JSK au dernier match avant les poules de question de «nif». L'expérience, l'intelligence et d'autres points forts acquis après plusieurs participations en Coupe d'Afrique par le latéral gauche de la JSK, Nassim Oussalah, ont fait la différence. Le natif de Béjaïa, qui savait que le danger allait venir du Malien Traoré, a réussi à faire craquer ce joueur qui s'est fait expulser par l'arbitre libyen, suite à un geste anti-sportif. Oussalah, que nous avons accompagné de la pelouse aux vestiaires à la fin de match, a qualifié le passage de la JSK au dernier match avant les poules de question de «nif». L'unique but de Yahia-Cherif aura suffi pour que vous passiez au tour suivant, une qualification durement arrachée face à une grosse cylindrée du football africain, qu'en dîtes-vous ? Vraiment, ça n'a pas été facile. Le score de parité du match aller (1-), même s'il était positif, ne nous donnait pas encore favoris. Notre adversaire du jour pouvait à n'importe quel moment de la partie réduire nos chances à néant et passer ce tour. Mais nous nous sommes préparés en conséquence, afin d'éviter qu'un tel scénario ne se produise à Tizi. L'entrée en fanfare dès le coup d'envoi du match explique notre détermination à plier le match très tôt. Votre partenaire Yahia-Cherif s'est fait expulser juste après l'ouverture du score, comment avez-vous vécu ce moment ? Je ne sais pas ce qui lui est arrivé ! Il a oublié qu'il venait juste d'écoper d'un carton. Dans l'euphorie qui a suivi son but, il s'est laissé aller devant les supporters qui nous encourageaient. Dommage, mais il est encore jeune il mûrira davantage ; ce genre de niveau ne pardonne pas. Que vous a dit Geiger aux vestiaires ? Naturellement, le staff technique a trouvé les mots justes pour nous convaincre de garder notre sérénité te notre mobilisation pour la seconde manche. L'entraîneur a dit en des termes très clairs qu'il fallait continuer à jouer de la même manière, tout en acculant l'adversaire dans son périmètre et le pousser à commettre des fautes. Pensiez-vous pouvoir tenir jusqu'à la fin, en étant infériorité numérique ? Je vous jure que même s'ils avaient terminé la partie à onze, ils n'auraient jamais pu se qualifier. Nous nous sommes jurés de ne pas priver nos supporters de la qualification, advienne que pourra, c'était une question de «nif». C'est vrai, la sortie inattendue de Yahia- Cherif nous a bloqués un moment. Heureusement que nous n'avons pas été déstabilisés et les supporters aussi ont joué un grand rôle, eux qui n'ont pas cessé de nous encourager nous poussant de l'avant. Finalement, quelques minutes seulement après la seconde période, les choses se sont nettement équilibrées après la sortie de Traoré qui vous a agressé ? Même auparavant, on n'avait pas senti la différence. Ceci pour vous dire qu'à 10 contre 11, on pouvait tenir le coup. Mais la sortie de Traoré a chamboulé les calculs de leur entraîneur qui misait beaucoup sur lui. D'ailleurs, j'ai compris depuis le match aller que c'était le joueur le plus redoutable de leur attaque. A l'aller, il a été utilisé comme joker ; au retour, il rentre en début de match, mais je l'ai poussé à commettre l'irréparable. Sa sortie a i beaucoup ses partenaires qui n'ont pas su trouvé la faille. Voilà une bonne chose de faite, la qualification est méritée. Tourons la page de la Coupe d'Afrique, pour ouvrir celle de la compétition nationale. Que c'est t-il passé entre vous, au juste ? Franchement, je ne sais pas pourquoi il m'a donné un coup de coude alors que je ne lui ai même pas parlé. C'est en quittant la zone qu'il m'a agressé, heureusement que le premier assistant a vu toute la scène et c'est lui qui en fera part au directeur de jeu. Une expulsion qui a rendu les choses équitables, et on aura prouvé à tout le monde que même en infériorité on se qualifiera. Ce mardi, vous affronterez El Eulma avant de vous rendre à Annaba pour les quarts de finale de la Coupe d'Algérie, un programme marathonien vous attend cette semaine… On n'a pas le choix. Tout simplement, il faut bien gérer notre souffle afin de pouvoir tenir toute cette charge à laquelle nous sommes soumis depuis plusieurs mois. Nous allons préparer ces deux rendez-vous avec un moral gonflé. Aussi, il faut éviter de rester longtemps sur cette qualification, il faut penser aux prochaines rencontres.