Finalement, la place qu'occupait le NAHD sur le podium a endormi les Husseindéens. Il est vrai que les Sang et Or ont réussi de bons résultats mais le rendement n'y était pas. Si on analyse les deux défaites du Nasria, on constate que la responsabilité est partagée entre les joueurs et leur coach qui sont à l'origine de ce malaise. D'abord, l'entraineur Youcef Bouzidi a failli et ses choix et sa gestion du match sont remis en cause. Les changements opérés, que ce soit avant le coup d'envoi ou en cours du match, n'ont pas été judicieux. Les joueurs, quant à eux, étaient méconnaissables et n'ont pas pu détrôner les joueurs de Médéa, en plein doute. Les choix tactiques remis en cause Tout ceux qui ont suivi le match OM-NAHD sont unanimes à dire que les Husseindéens méritaient, au moins, le point du match nul. Les coéquipiers de Bilel Ouali ont très bien entamé la rencontre et ont su gérer la première période. A l'exception du changement forcé de Benamara, sorti sur blessure, Youcef Bouzidi a mal anticipé ses modifications. Alors qu'il fallait procéder à quelques changements pour préserver le match nul après l'égalisation de Khiat, le staff technique a déjà consommé précipitamment ses changements (Abid à la place de Bennai à la 46' et Benyahia à la place d'Ouhadda à la 56'). L'entraineur pourrait aisément effectuer deux changements tactiques qui pourraient complètement assommer l'adversaire ou, au moins, éviter d'encaisser. N'importe quel technicien aurait opté pour l'incorporation de deux joueurs à vocation défensive afin de préserver le match nul. Certains éléments, bien précisément les attaquants, ont démontré des signes de fatigue et n'ont pu résister. Le coach nahdiste n'a pas bien analysé son match malheureusement. La deuxième mi-temps est celle de l'entraineur Youcef Bouzidi n'a pas réussi son coaching et ses choix sont remis en cause. L'entraineur du NAHD n'a pas du tout failli lorsqu'il a reconduit le même onze qui a battu le CAB mais il a mal géré son match contre l'OM. Tout a bien commencé lorsque l'équipe a rejoint les vestiaires sur le score vierge, seulement les choses ont complètement basculé en faveur des locaux à cause des choix et des changements du staff technique du NAHD. À partir de la première heure de la rencontre, certains attaquants étaient épuisés physiquement et il fallait donc injecter un ou deux éléments afin de « fermer » le jeu et préserver l'acquis. L'entraineur husseindéen a utilisé très tôt ses trois cartes et n'avait pas d'autre choix par la suite que de constater les dégâts. L'adage le précise bien : la première mi-temps, c'est pour les joueurs, la seconde est celle de l'entraineur.