Jamais deux sans trois. La sélection algérienne de football pourrait bien être dirigée pour la troisième fois par un technicien belge, Marc Wilmots en l'occurrence. Wilmots devrait emboîter le pas à Robert Waseige et Georges Leekens qui avaient fait long feu à la barre technique de l'EN. L'ancien sélectionneur de la Belgique, vainqueur de l'Algérie au Mondial 2014 au Brésil, devient le candidat no 1 pour succéder au Serbe Milovan Rajevac aux commandes du onze algérien, même s'il a démenti dans la presse belge tout contact avec la Fédération algérienne de football (FAF). «Je n'ai aucun contact avec l'Algérie. Ce sont des affabulations des médias algériens», a réagi Wilmots. C'est un journaliste de BeIN Sports, Julien Chaput, qui avait vendu la mèche, en révélant sur son compte twitter qu'il existe un accord de principe entre Wilmots et le président de la FAF, Mohamed Raouraoua. Les deux hommes se sont rencontrés à Bruxelles au lendemain du tirage au sort de la phase finale de la CAN 2017. Wilmots manie bien la langue de Molière, mais il ne répond pas à l'autre critère fixé par le patron de la FAF, soit la connaissance de l'Afrique et du football africain, contrairement aux deux techniciens français approchés par Raouraoua, à savoir Paul Le Guen et Rolland Courbis. Wilmots n'a jamais travaillé en Afrique et n'a pas réussi surtout de bons résultats avec les Diables Rouges alors qu'il avait sous la main l'une des générations les plus talentueuses dans l'histoire du football belge. La sélection belge a été éliminée en quarts de finale du Mondial 2014 par l'Argentine, et au même stade de la compétition lors de l'Euro 2016 par le Pays de Galles.