Kioua : «Ce fut difficile, mais maintenant on est plus tranquille». En venant à bout d'une excellente formation skikdie, les camarades de Aoun Seghir ont pris une sacrée bouffée d'oxygène qui leur donne l'opportunité de gérer avec plus de sérénité les rencontres restantes d'une saison à mettre aux oubliettes pour eux. Le score étriqué de deux buts à un prouve toute la difficulté rencontrée par les Constantinois à s'imposer devant des Skikdis accrocheur à souhait et d'ailleurs leurs deux occasions qui trouvèrent la barre transversale de Toual en sont la meilleure des preuves d'un match fortement disputé et aussi indécis. En dépit d'un déficit physique des plus flagrants les Mocistes ont réussi à trouver les ressources nécessaires en seconde période, en particulier, pour bousculer des visiteurs bien en place et occupant rationnellement le terrain. Avec un enjeu pareil pour les deux antagonistes, seule la victoire comptait pour les uns et les autres et ce fut le MOC qui se montra plus efficace en inscrivant deux buts qui le mettent à l'abri d'une zone rouge qui lui colle à la peau. Kioua : «Ce fut difficile, mais maintenant on est plus tranquille» «Tout en reconnaissant les difficultés rencontrées, surtout en première période, nous avons su apporter les correctifs nécessaires en seconde période pour arriver à nos fins. C'était une rencontre particulière, car en plus de son caractère derby nous étions dans l'obligation de prendre les trois points pour aspirer à quitter cette zone dangereuse. C'est aussi ce qui explique cet excès de précipitation chez les uns et les autres. En dépit de nos difficultés, nous avons eu les ressources nécessaires pour prendre nos responsabilités et c'est tant mieux pour la suite d'une compétition que nous allons gérer de manière plus tranquille.» Les Mocistes se mobilisent Alors qu'en semaine beaucoup se plaignaient d'un laisser-aller en matière de suivi de l'équipe, notre constat était autre dans l'entourage des Mocistes durant cette rencontre face à Skikda. En effet, il y avait la présence de tout l'état-major du club avec à sa tête le président Madani. Une preuve supplémentaire que c'est dans la difficulté que l'on retrouve cette solidarité indispensable au sauvetage d'un club qui avait les moyens de jouer d'autres rôles que de se confiner à lutter pour le maintien.