«Je n'attends que le feu vert de Portsmouth.» «C'était une erreur d'être rentré prématurément de Doha.» Comme c'était pressenti, Nadir Belhadj pourrait très bien retourner au centre médical Aspitar pour poursuivre les soins pour sa blessure. On se rappelle qu'il avait passé huit jours à Doha et qu'il était rentré au milieu de la semaine passée, sur injonction de son club, Portsmouth, dans l'éventualité d'une participation à la demi-finale de la Cup face à Tottenham. Or, il s'est révélé qu'il n'était pas guéri et les quelques séances d'entraînement auxquelles il avait participé ainsi que l'IRM qu'il a passée lundi dernier ont confirmé qu'il n'était pas guéri. Dr Hakim Chalabi, médecin à Aspirat, a envoyé une correspondance à Portsmouth pour expliquer que le traitement de Belhadj n'était pas achevé et qu'il doit retourner à Doha. Le staff médical du club anglais examine actuellement cette demande et l'accord ne devrait pas tarder à être délivré.
«Je n'attends que le feu vert de Portsmouth» On a eu écho que vous allez bientôt repartir au Qatar pour poursuivre vos soins. Le confirmez-vous ? Oui, il se pourrait très bien que je reparte là-bas. J'attends seulement le feu vert du médecin de Portsmouth. Sitôt son accord et celui du club obtenu, je m'envolerai pour Doha. Pourquoi le club tarde-t-il à vous donner son accord ? C'est juste faute de temps. Les matches se sont succédé ces derniers jours pour Portsmouth et tout le monde est occupé. Lorsque le médecin est là, le kiné n'est pas là et vice-versa. Donc, j'attends que les gens qu'il faut puissent se réunir pour que les choses se fassent dans les règles. Croyez-vous que vous obtiendrez le feu vert facilement ? Je le crois, oui. Les dirigeants de Portsmouth savent que, si je vais aller là-bas, c'est pour me soigner. Le centre Aspitar dispose de moyens ultramodernes. Durant ma présence là-bas, j'ai été pris en charge de manière très professionnelle. Je pense que c'était une erreur d'être rentré prématurément de Doha, avant que le traitement ne soit achevé. J'aurais guéri plus vite. Donc, le club sait que si je vais aller là-bas, ce ne sera pas pour me promener, mais pour me soigner. Que feriez-vous dans le cas où vous n'obtiendriez pas l'autorisation de partir à Doha ? Eh bien, je me soumettrai à la décision. Je suis un joueur professionnel, je suis toujours sous contrat avec Portsmouth et je ne peux rien décider tout seul. Si on dit que je dois continuer à me soigner en Angleterre, je resterai. Le fait que Mourad Meghni soit guéri suite à son séjour à Aspitar a-t-il pesé dans ton désir d'y retourner ? Pas seulement ça. C'est surtout le fait que ce centre est vraiment adéquat pour les soins pour sportifs. Voyez Meghni : il avait une blessure plus sérieuse que la mienne, mais il est presque guéri. Ma blessure n'est pas aussi grave que la sienne et je sais qu'il suffit de quelques jours de soins appropriés dans un centre comme Aspitar pour que je sois remis sur pied. Combien comptez-vous rester là-bas ? Je ne sais pas au juste. Le temps qu'il faudra pour guérir. J'aimerais que ce soit le plus rapidement possible car il y a la finale de la Cup à préparer pour le 15 mai. J'aimerais bien rentrer deux semaines plus tôt au moins afin de bien me préparer. Je souhaite pouvoir jouer au moins un match avant la finale, pour retrouver le rythme. Dans le cas où vous auriez l'accord du club, quand partirez-vous ? Aussitôt qu'on m'autorisera à partir. Si j'obtiens l'accord demain, jeudi (entretien réalisé hier soir, ndlr), je partirai le jour même, sinon vendredi. J'aimerais ne pas perdre de temps afin de revenir vite.