L'équipe finaliste en 97 invitée à assister à la finale 2010. Dans les années 90, le CAB renfermait en son sein de bonnes individualités. D'abord, l'accession en 92, sous la houlette du regretté Brahim Guellil. Le CAB recrutait à l'Est, et spécialement à la JSMS. Ainsi, les Guechir, sélectionné en équipe nationale, Saker, Khelout, Mezedjri ont fait des passages à la JSMS. En 1997, c'est aussi l'élimination du MCA et de la JSK, un bon coup qu'avaient joué à l'époque les Cabistes, mais en finale, ils rencontraient un spécialiste de l'épreuve. Les Usmistes avaient eux aussi le vent en poupe dans les années 90. L'équipe finaliste en 97 invitée à assister à la finale 2010 Le comité directeur du CAB, sous la présidence de Farid Nezar, a décidé d'inviter les finalistes de la Coupe d'Algérie de la saison 97. On se souvient qu'à cette époque, le CAB avait en son sein «la grande équipe» comme aimait à l'appeler les Cabistes. Ainsi, on se souvient qu'en finale de 1997, l'équipe était constituée de Smaïli dit Zenga, aujourd'hui, entraîneur des gardiens de but dans les pays du Golfe. Il avait dans un passé récent entraîné les portiers du CAB et de l'Entente. Mezedjri et Khelout évoluaient sur les flancs de la défense. Bouarara, le libéro et capitaine d'équipe, Salim Aribi n'avait que 25 ans. Dahkal, Djenane, Benhacen, Meziani, Zaïdi. Il y avait aussi au sein de cette équipe Miloud Saker et Abdelkrim Guechir, deux éléments essentiels du CAB. Les anciens du CAB ont beaucoup apprécié ce geste, dans leur quasi-majorité, ils seront présents dans les tribunes du stade du 5-Juillet. Bouarara nous dira à ce sujet : «J'accompagnerai Merouana à Skikda pour un match de championnat, ce vendredi. Après le match, je prendrai la direction de la capitale pour rejoindre mon ex-équipe pour assister à la finale.» Aggoune, Mokdadi et Soualah à la barre technique La barre technique était dirigée par Mokdadi qui avait conduit, avant 97, l'USMA à la finale de la Coupe d'Algérie en 78, les Usmistes avaient perdu la coupe face au CRB. Mokdadi avait pour adjoint en 97, Mustapha Aggoune un conseiller en sports et Rachid Soualah, ancien gardien de but du CAB et du MSPB. Tout ce beau monde vient d'être invité, en plus du président de l'époque, qui n'est autre que Rachid Bouabdallah qui est resté plus de dix ans à la tête de l'équipe. --------------------------------- Bensaci avait chambré Zenga après le but de Ghoul En 97, le CAB avait tenu la dragée haute à un spécialiste de l'épreuve. Il y a eu ce coup franc au profit des Noir et Rouge à la limite des dix-huit mètres, excentré à la gauche du gardien de but. La frappe foudroyante de Tarek Ghoul avait « transpercé » le portier Zenga. C'était l'unique but de la partie. A la fin du match, un des coéquipiers de Smaïli, Bensaci, qui n'était pas titulaire, n'avait pas cessé de titiller le gardien du CAB, en déclarant que c'était à cause de Bouarara qui s'était baissé délibérément en voyant le boulet de Ghoul se diriger droit sur lui. Et en baissant la tête, Bouarara avait trompé son gardien de but, sans le faire exprès bien évidemment. «La finale de 97 reste un mauvais souvenir» Malgré son jeune âge, Lazhar Benhacen s'est imposé très vite au sein du CAB. Pour l'histoire, il aurait pu faire une grande carrière dans un club algérois. Il avait signé un contrat à l'USMA, mais malheureusement Saâdi ne lui a jamais donné sa chance. En 97, Benhacen était parti pour jouer la finale face à l'USMA, mais au cours de la semaine, lors d'une séance d'entraînement il se blesse. «Seul» tient-il à préciser, «j'ai contracté une fracture du cinquième métatarse. Personne ne m'a touché. Je pense que ça devait être une fracture due à la fatigue, comme me l'avait expliqué le médecin. Je garde un très mauvais souvenir de cette finale. Je n'ai pas digéré cette absence faute d'une blessure à la dernière minute.» 13 ans, plus tard, Benhacen espère que cette fois sera la bonne.