«J'ai perdu deux finales face au MCA. J'ai disputé une finale, différente de la Coupe d'Algérie.» Des finales de Coupe d'Algérie, le défenseur central Salim Aribi en a connu dans sa carrière. Forcément, puisqu'il est passé par le spécialiste de l'épreuve, l'USMA. Sa première finale, il l'a jouée en 97, sous le maillot de son club formateur, le CAB Voulez-vous nous parler de votre palmarès en Coupe d'Algérie ? J'ai joué cinq finales de Coupe d'Algérie. La majorité sous le maillot de l'USMA. Je n'aurais jamais joué autant de finales si j'étais resté à Batna. Le club était spécialiste de l'épreuve mais, ma première finale, je l'ai jouée sous le maillot du CAB. J'ai gagné deux coupes avec l'USMA. Contre le CRB par 2 à 1 à Blida, et face à la JSK après la série de penalties. J'ai perdu deux finales face au MCA. J'ai disputé une finale, différente de la Coupe d'Algérie. Si vous voulez que j'en parle… On vous écoute… Après la finale de la Coupe d'Algérie perdue en 97 contre l'USMA, le CAB était arrivé à la finale de la Coupe de la Ligue qu'on avait appelée Coupe du 1er- Novembre et on l'avait perdu contre le MCA. Quelle est la coupe qui vous a laissé le meilleur souvenir ? La coupe gagnée aux dépens du CRB. Ouichaoui avait mis fin à tous les espoirs du Chabab en marquant dans les ultimes instants de la prolongation. Si l'on comparait le CAB de 97 et celui de 2010, qu'en dites-vous ? En 97, il y avait des joueurs de grande qualité, Guehir, Mezedjri, Khelout et j'en oublie. On avait une grande équipe. Sans hésiter, je pourrais dire que l'équipe de 97 avait l'étoffe des grands Et comment se fait-il que vous n'aviez pas pu gagner cette coupe ? On n'avait pas préparé la finale dans de bonnes conditions, et on avait exercé trop de pression sur les joueurs Pourquoi dites-vous cela ? La finale s'était jouée quelques jours seulement après la demi-finale. On n'avait pas bénéficié de suffisamment de temps pour bien s'y préparer. Il y avait même un ministre qui s'était déplacé à l'hôtel pour nous inciter à gagner la coupe pour Zeroual. Les observateurs laissent entendre que sur le papier c'est l'Entente qui part favori ? C'est la presse qui ne cesse de gonfler cette équipe de l'Entente. Quand je parcours certains titres, j'ai l'impression que les gens vont croire que l'ESS va rencontrer une équipe sans expérience. Mais, Serrar a acheté ses joueurs à coups de milliards... Il y a des joueurs au sein du CAB qui ont une riche expérience en football. Les Benhacen, Boukhlouf, Bourahli, Soualah et moi-même avons au moins dix ans de carrière au plus haut niveau. Etes-vous en mesure de battre cette équipe de l'Entente ? Je suis confiant, et nous avons pour ambition de gagner cette coupe. Croyez-moi, l'Entente ne va pas trouver de facilité dans cette finale. Qu'on cesse de dire que le CAB maken, makan (il est facile) ou c'est une équipe sghira (petit club). ------------------------------------- Le CAB reste à Alger après la finale Le CAB ne retournera pas à Batna après la finale de la coupe d'Algérie, prévue le samedi 1er Mai. Il compte continuer son séjour à Alger. Raison invoquée par ses dirigeants : le CAB joue sur deux fronts. En plus de la finale, les Rouge et Bleu n'ont pas assuré complètement leur maintien en division 1. Ils ont 34 points et cela reste encore insuffisant. Ainsi, quel que soit le résultat en Coupe, les Cabistes vont continuer à séjourner à Alger. Farhi en éclaireur, entraînement à Cheraga Farhi est depuis quelques jours à Alger. C'est le porte-parole du CAB qui s'est chargé des réservations de l'hôtel, en plus de prendre contact avec l'APC de Chéraga et sans doute des dirigeants de la JSMC, club domicilié dans le même stade. Le CAB a prévu deux séances d'entraînement sur le tartan de ce stade car il devra jouer face à Béjaïa mardi prochain sur le tartan. Les Cabistes ont prévu de se déplacer lundi à BéjaïLe programme est déjà tracéa, la veille de leur rencontre contre la JSMB.